allbrice a écrit:Theotenai a écrit:On sent bien le parti pris, la vision bien française ("nous on sait, les autres ont rien compris") avec ses oeillères, les conclusions hâtives, aucun effort pour s'adapter à la mentalité japonaise et essayer de comprendre, le ton sarcastique voire de moquerie tout du long par le présentateur ... Après ce qu'ils racontent a sans aucun doute une part de vrai, mais c'est bien difficile de leur apporter du crédit dans ces conditions.
Je partage ton avis
Theo car tes propos me rappellent ce reportage dont j'avais pris connaissance via une news d'
Animeka:
Himoté: Single Pride - JH ne cherche pas JF - Arte.
L'intonation vocale de la reporter sur cette expression qu'on entend à la fin de la vidéo "C'est beau la liberté" pue un certain mépris, une incompréhension du phénomène voire même de la moquerie (J'avoue que j'avais ri sur le coup, la première fois
).
Je suis un fidèle de Tracks et toutes les émissions c'est comme cela. Je pense qu'il faut le prendre au second degrès parcequ'avec tous les "déviants" qu'on voit dans l'émission, ça pousse plus à suivre ses propres envies et ne pas suivre la norme. Alors il y a peut-être des différences entre les émissions préparées par l'équipe française (Plus nationale, celle sur les himotés était française) et celle de l'équipe allemande (Qui parlent moins de l'Allemagne), mais je pense que ceux qu'on voit dans l'emissions se confit vraiment, il y a une certaine confiance. Bon, en faisant la news, j'ai regardé les sources qu'ils indiquaient eux même et j'ai quand même eu l'impression qu'il essayer de rendre le phénomène compréhensible par tous, en simplifiant et oubliant certains éléments de la culture nippone (Parceque bon,les reportages viennet des 4 coins du monde). De plus, il y avait pas mal de truc "otaku" et non "himote", mais pour voir un otaku danser en costume de Suzumiya, je pense qu'il y avait une confiance que n'aurait peut-être pas eu TF1.
Bon, pour le reportage radio, je n'ai pas compris où il fallait cliquer pour l'écouter (Je ne me suis pas attarder non plus), mais on peut rappeler aussi que quelques années aprés le livre "l'usine du désespoir" est sorti au Japon la série animé Galaxy Express 999 où le rêve du héros est de devenir un robot. C'est un shonen qui accompagne les petits garçons pour grandir. Et c'est une anime qui a marqué le Japon. Donc quelque part, je dirais qu'il n'y a rien de nouveau et que si les pays d'Asie veulent développer leur influence culturel via l'animation (Comme Hollywood a permis aux Etas-Unis de développé leur influence culturel), on est un peu beaucoup mal parti.
Cependant, tout n'est pas à jeter au Japon. La décennie perdue (10 ans sans croissance) ont certainement énormement changer la relation des japonais avec le travail. Alors je traduirais ça en 2 animes: le Roi Leo où le travail permet de reconstruire le pays et Gunlinger Girl où les armes à feu ont remplacé les pioches des nains de blanche neige. A l'heure où on parle de décroissance pour sauver la planète d'un désastre écologique, le cas japonais (Qui n'a pas de matière première mise à part du charbon) peut-être interessant. Par contre, c'est le pays industriel le plus endetté par rapport à son PIB. Même si il y a des différences par rapport à la Grèce, j'imagine qu'une quasi faillite de l'Etat avec un navire de guerre sud coréen coulé il y a un mois par une torpille avec des traces d'un exploif utilisé par des pays ex-soviétique, ça pourrai faire trés trés mal.
Mais bon, certains voient dans les animes que du divertisement.
Edit: réponse de Wagram si dessus: En écrivant ma dernière news à paraître (Si je n'ai pas fait trop d'erreur), j'ai plus eu une pensée de "La Chine c'est trop cool, je veux y aller..."