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Shakunetsu no takkyuu musume

MessagePosté: 01 Nov 2016 13:54
par Angry Waifu
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Fiche Animeka

Synopsis : L’histoire nous entraîne dans les compétitions de Tsumuzikaze Koyori & Kamiya Agari, deux collégiennes passionnées de ping pong qui sont inscrites dans le club de leur école.
- adala-news.fr


Je n'aime pas les animés de sport. C'est exagéré à l'excès, les personnages sont caricaturaux au possible, l'issue des matchs est super prévisible, les stratégies et techniques sont plus débiles les unes que les autres,... Bref c'est pas mon truc.

Alors pourquoi je veux parler de cet animé ? Bah, parce qu'il ne m'a bizarrement pas repoussé.

Déjà, exit les mecs avec des cheveux en pics, on a des perso féminins et un chara-design super moe. Et ça ne serait pas drôle si en plus on n'avait pas de nombreux sous-entendus yuri/shoujo-ai :wink: (voulus par l'auteur je veux dire, c'pas de la spéculation de fan).

Certes, l'histoire est classique (but du championnat national) et les personnages répondent aux clichés habituels (tsundere, check). Mais ce qui est appréciable, c'est que les match sont plutôt "réalistes" et respectent parfaitement le sport concerné. Les techniques utilisées existent réellement et ne sont quasiment pas exagérées (pour le moment en tout cas). Pas de boules de feu, de soleil qui éblouit l'adversaire, de prouesses surhumaines et autres incantations chamaniques.

Les différents personnages ont chacun leur style de jeu, et là encore ça reste plutôt réaliste pour un spectateur qui s'y connait en ping-pong. Je trouve même qu'ils ont une certaine marge et pourraient en rajouter un peu.
Spoiler sur :
Dans l'épisode 5, par exemple, Munemune s'étonne que les balles coupées de la présidente n'ont pas d'effet sur Koyori, qui les renvoie avec un effet lifté : ça s'appelle un top spin, mais personne n'en fait la remarque.


Outre le sport (parce que oui au fond on s'en fiche que ça soit du foot, de la pelote basque ou du curling), les relations entre les personnages sont intéressantes, en restant simples mais pas simplistes. L'héroïne est parfaitement symbolisée par l'image du chien : elle joue uniquement pour s'amuser, l'issue du match important peu à partir du moment où elle "dokidoki suru". Tout le contraire d'Agari qui joue pour la reconnaissance et la gloire, mais va commencer à partager les sentiments de Koyori en jouant contre elle. Chaque personnage a son trait de personnalité, correspondant à son style de jeu et à son symbole, entre la fulgurante Hanabi, l'observatrice Hokuto et la figure maternelle de Munemune.

La cerise sur la gâteau, c'est l'opening super punchy chanté par les seiyuu des héroïnes (ça fait toujours plaisir). On ressent tout de suite l'effet "dokidoki suru" en le regardant.

En bref, assez bonne surprise pour une simple série sportive moe. Loin d'être exceptionnelle, mais ça fait le taff.