Faut revenir donner votre avis quand vous finissez une série, les gens
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En ce qui concerne mon appréciation de Little Witch Academia (mélange entre Harry Potter et Boku no Hero Academia), je dirais que le début et surtout la fin m'ont plu tandis que l'anime s'est un peu embourbé au milieu du show.
Effectivement, le début de l'anime introduit un graphisme haut en couleur, une héroïne attachante et survoltée qui apporte beaucoup du dynamisme et de la bonne humeur. On retrouve aussi agréablement un univers proche de celui d'Harry Potter, non sans nostalgie.
Cependant par la suite, l'anime se perd dans des épisodes indépendants à la qualité très variable (entre le sympa et le médiocre). Il peine à donner de l'importance et du sérieux à ses enjeux (ex : l'héroïne récupère des feuilles de tristéle complétement par hasard, sans rien faire d'héroïque ou extraordinaire comme on le supposerait).
Chose très curieuse également : l'anime ne montre pas pleinement une progression de l'héroïne, à ce stade. C'est à dire qu'elle est nulle à chier mais que dans les moments les plus importants de l'histoire, la force de ses sentiments lui permettent de lancer le sort désiré. Au final, le fait que tout en revienne aux sentiments et que le contexte de l'apprentissage de la magie (elle est dans une école de magie hein
) ne soit pas du tout rentabilisé est assez naze.
En revanche, Little Witch Academia a regagné mon intérêt dans sa dernière partie. Les enjeux gagnent en sérieux et en importance. Les événements permettant à l'héroïne de récupérer une feuille de tristéle présentent plus de gravité, amènent l'héroïne à sortir du contexte scolaire, montrent des contenus intéressants et permettant de mieux approfondir les personnages (Diana notamment).
Les personnages mis en avant (hormis l'héroïne) ne sont plus les mêmes et sont plus intéressants (Diana, Ursula et l'antagoniste).
J'ai apprécié les personnages principaux, que ce soit l'héroïne comme je le mentionnais plus tôt, mais aussi Diana et l'originalité avec laquelle est traitée leur relation. On est pas dans une rivalité ouverte notamment parce que la puissance des 2 personnages ne se situe pas sur les mêmes éléments et qu'il n'y a pas de compétition possible. Malgré tout, Kagari voit Diana comme étant le modèle à battre alors que cette dernière en vient à admirer et envier secrètement l'héroïne parce qu'elle représente le rêve d'enfance dont ses responsabilités l'ont éloigné.
J'ai apprécié le mentor également (plus classique néanmoins, à l'instar de celui de Boku no Hero Academia) et les motivations de l'antagoniste ne sont pas mauvaises en soi, seules ses méthodes le sont (ce qui revient au type d'antagoniste que j'apprécie).