Fiche Animéka
Synopsis :
Il y a bien longtemps, la Terre était dominée par les démons. Assoiffés de sang, ils faisaient un grand carnage mais ont fini par être enfermés dans des murs de glace avec leur chef, le tout puissant Zenon. Un jour, les démons réussissent à sortir de leur sommeil éternel et commencent à attaquer les humains dans le seul but de reconquérir la planète. Akira Fudô, jeune garçon timide et peu sûr de lui, se trouve pris dans l'engrenage de ce conflit. Grâce au sacrifice du père de son meilleur ami Ryô, Akira acquiert au cours d'un sabbat la puissance et le corps d'Amon, le plus terrible seigneur de guerre des démons. Il devient alors Devilman, un hybride mi-homme mi-démon, utilisant ses capacités surnaturelles pour combattre les monstres. Cependant l'instinct carnassier et sauvage d'Amon prend le dessus sur Akira qui change alors totalement de personnalité...
-bubu-
Avis à chaud :
Je viens de dévorer les 10 épisodes. Je ne connaissais pas l'univers avant de m'y plonger. J'ai pris une sacrée claque. C'est ultra dur comme univers. On s'en prend plein la gueule. Au niveau de la noirceur et du désespoir, on atteint aisément Berserk. La critique de la société voire de l'humanité plus généralement est bien costaud. J'imagine qu'au niveau de l’adaptation, ils ont bien travaillé sur l'aspect média et réseau sociaux donnant un ton très actuel.
Il y a quelques passages qui m'ont laissé un peu dubitatifs, notamment concernant Ryo au début de la série. Mais, au vu de la fin, tout doit pouvoir s'expliquer.
Que dire sur les aspects visuels. C'est du Masaaki Yuasa. C'est un style dynamique, fluide qui joue beaucoup sur le symbolisme. On a des passages très crus, mais aussi des passages où l'on montre peu. C'est envoûtant. Je ne m'attendais pas non plus à un tel déluge de violence et de sexe non plus et c'est plutôt stylé.
Mais surtout la musique est dingue. Elle te scotche à ton canapé pendant tout l'épisode avec son rythme frénétique. Le temps passe en mode accéléré. Elle fait vivre les scènes à fond et par moment s'arrête pour que l'on puisse respirer.
Conclusion : chef d'oeuvre en devenir. On en parlera longtemps à mon avis. Mais je sais pas si j'aurais le cœur à la revoir. Âme prude et sensible s'abstenir.