Katte ni Kaizou est à l'origine un manga en 26 volumes de Koji Kumeta, qui trouvera la consécration avec Sayonara Zetsubou Sensei. La page wiki parle d'une fin quelque peu abrupte pour cette œuvre d'une longueur honorable mais qui n'avait pas eu d'adaptation: Shaft et le réalisateur Akiyuki Shinbo à qui l'on doit les adaptations de SZS dans un style très affirmé ont réparé cette injustice ! 6 OAV sont prévues.
Résumer à ne pas lire:
"Katsu Kaizou, ancien élève d'une école pour génies a perdu la raison suite à des accidents pas très clairs. Il se prend pour un cyborg construit par Suzu Saien (sa sempai du club de chimie) et se fait accompagner par son larbin, Chitan Tsubouchi, fan de trains." Ensemble ils vont faire face à d'anciens génies rendus fous par Kaizou et autres milices excentriques.
Après une introduction expéditive chaperonnée par la voix-off de kaiji (seiyuu mythique), on entre tout de suite dans le délire. J'ai tout de suite aimé: le 1er épisode fait étalage d'un trash étonnant et pour moi jubilatoire. OK, Koji Kumeta était déjà plein de ressources avant d'accoucher de SZS. Ceux qui n'ont pas aimé Monsieur Désespoir à cause de sa bordélitude et ses références nippo-centrées peuvent tout à fait accrocher à Katte ni Kaizou. Outre le délire trash/ecchi, on retrouve ces énumérations décalées sur des thèmes bien trouvés, voire des scènes épiques que n'aurait pas renié Nichijou. Le chara-design est sommaire mais attachant: pour moi c'est du très bon, tout en restant accessible et pas décérébré. J'espère qu'une autre série d'OAV sera annoncée.
Spoiler :