allbrice a écrit:Pas totalement vrai, je pense que oui la priorité c'est le grand monde. Mais rien n' empêche un individu lambda non attiré par cet aspect s'y intéresse.
On est bien d'accord, mais ça me paraissait un peu trop évident pour être mentionné
Je suis pas d' accord avec cette proposition sensei. L’ Art est une une activité humaine, ou le produit de cette activité, consistant à arranger entre eux divers éléments en s'adressant délibérément aux sens et aux émotions.Toute œuvre qui nécessite des compétences artistiques( limités ou pas) est un art. L' aspect du devenir ici n' pas sa place.
Le fait que le mangas/l' animé soient tournés vers une culture populaire comme tu l' affirmes pour le cinéma n' exclut pas que ce soit un art à part entière qui oui à la base a peut être un objectif lucratif mais n' empêche pas qu' il puisse s' étendre au delà, sans pour autant que l' aspect financier tienne lieu d' objectif principal.
Ce qui n' empêche pas ainsi que l' œuvre (animé/mangas) garde son intégrité et je suis assez en accord avec l' idée de Fiou comme quoi toute œuvre à l'origine ne nait pas commerciale mais c'est l' usage qu' on en fait et ses dérivés qui le font.
Comme je le disais, il faudrait d'abord se mettre d'accord sur le mot "art" et ça fait 3000 ans que les philosophes y réfléchissent sans se mettre d'accord. Pour l'aspect en devenir, j'ai effectivement pas choisi le bon terme, disons que la discipline en elle-même n'est pas un art, mais on peut très bien faire de l'art avec, c'est ce que je voulais dire.
Pour ton deuxième paragraphe, on est entièrement d'accord, c'est aussi ce que j'expliquais.
Et pour ta dernière phrase, ton point de vue se défend tout à fait, mais je le trouve un tantinet naif. Ca peut être tout à fait vrai pour quelques studios ou groupes de travail (et heureusement, il y en aura toujours) ou pour quelques personnes au sein des "gros" studio qui ont la passion. Mais pour ces gros studios (donc ceux qui produisent le plus de trucs et qui innondent le marché), à mon avis c'est avant tout le fric qui compte, avec les études marketing, les études sur les attentes du public, etc, qui vont avec. Et avec le cahier des charges précis ("faut ça, ça et ça dedans, de cette manière ça plaira on prend pas de risque, à nous les sousous") qui laisse à la créativité une marge de manoeuvre extrêmement mince (même si certains au contraire parviennent à faire des miracles grâce à ces mêmes restrictions, mais c'est pas donné à tout le monde).
Ou les compromis consentis comme l'explique wagram, surtout à partir du moment où un réalisateur s'est fait un nom, ça devient plus facile.
Par contre wagram, le processus de création dans ce cas, est intimement lié à l'idée de son exploitation commercial donc
On peut même appeller ça une création commerciale.
Après je ne connais pas le milieu de l'animation, je me trompe peut-être, mais si c'est pas le cas, ce serait bien la seule industrie du loisir qui fonctionnerait différemment.
Donc au final, comme le dit wagram encore, on peut trouver des choses excellentes dans les produits destinés à être commerciaux, comme des bouses dans les créations purement artistiques évidemment (et toute la gamme entre bouse et réussite (de toute façon c'est très subjectif)). Je cherche pas à faire de cloisonnement.
Et pour Fiou : je pense que le débat est tout de même intéressant, parce que les gens ont tendance trop facilement à confondre et ne pas savoir ce que l'on entend par "commercial", et que ça n'implique pas forcément une connotation négative à mon avis. D'ailleurs c'est la question du sujet