Je suis fan de Gunslinger Girl et le paragraphe est trés influencé par le manga. Aux 5 cyborg de la première série (Henrietta, Rico, Triela, Claes et Angelica), j'ai rajouté Bice (qu'on voit dans la seconde série) et Petra (manga, quoiqu'il me semble avoir aperçu Yelizaveta dans la seconde série). Ca me permet de faire une allusions aux 7 nains de Blanche-Neige, et aux ours en peluche de Triella.
le mangaka est Yu Aida. Hors Aïda est un
opéra qui fut commandé pour l'inauguration du Canal de Suez, canal qui fut nationalisé en 1956 par Nasser, un moment important du mouvement tiers-mondiste lors de la guerre froide. En lisant la page wikipédia, je vois que verdi, le créateur de l'opéra en question, était furieux qu'il n'y ai personne du grand public lors de la première au Caire. En fait, je vois plusieurs chose dans le manga, dont une grosse opposition entre l'"art", au service des pouvoirs politiques ou financiers et qui divisent le monde et la culture pop, représenté par exemple par les contes collectés par les
frères Grimm. En plus, je vois que c'est contemporain de la 9ème symphonie, donc bien dans la période d'unification de l'Allemagne.
Il y a un gouffre graphique entre les 2 séries de Gunslinger Girl. La première est splendide, la seconde est un massacre- ou devrais-je dire une mise au bûcher. Mais il n'y a qu'à regarder les forums des 2 séries pour voir qu'on n'a retenu que les graphismes, avec un véritable lâchage pour le seconde série. Pourtant de simples recherches peuvent montrer que le manga est trés critique vis à vis de l'art.
Toujours en rapport, le Mainichi a publié hier une
colonne disant que 2 mois avant la fin de la seconde guerre (au moment des concerts quoi), une décision avait été prise d’enrôler tout les civils (homme entre 15 et 60 ans et femmes entre 17 et 40 ans) pour se battre, parfois avec des lances en bambou. Tout comme l’une des quelques sources utilisée disait que l’Hymne à la joie était utilisé avant le départ des kamikazés. Ou comment voir le dévouement ou le conditionnement dans Gunslinger Girl d’une nouvelle manière.
L’
Asahi lui a parlé récemment d’un documentaire italien faisant un parallèle entre la présence militaire américaine ou britannique en Italie et celle américaine à Okinawa. Même si ce n’est pas exploité à l’heure actuelle dans Gunslinger Girl, ça rappelle qu’entre ça et les pollutions de
Saveso et de
Minamata, il existe des points communs entre les 2 pays.