par vb2n » 31 Déc 2010 21:06
Je ne connais pas trop les éditeurs de magazine manga, mais à priori, ceux qui boycottent ne sont as de petits noms. Au moins l'un d'eux est au conseil d'administration de l'orgainsateur du TIAF et des 4 éditeurs cités dans la news, aucun n'est spécialisé dans des trucs pornographiques. j'ai plutôt l'impression que c'est le monde de l'édition du manga, tout genre confondu, qui refuse cette loi.
Alors sur Aujourd'hui le Japon et Animeland, dans leur présentation de cette loi,rapelle que le gouvernement japonais veut exporter sa production d'animé et de manga, rapellant dans le cas d'Animeland que le secteur est en crise, à cause du vieillessement et de la dminution de la population. Exporter est un moyen de compenser cette baisse et quand on regarde les "locomotives" ou best-seller du manga (One piece, Naruto, FMA...), je ne pense pas que ces séries soient concernées par cette loi. Bref, je ne comprend pas l'attachement à vendre du porno à des mineurs, ce qui ne doit pas non plus rapporter énormément par rapport à l'ensemble du marché (surtout que ça ne concerne que Tokyo, pas l'ensemble du japon). Je vis en France, et ce type de contenu est interdit au mineur, voir interdit tout cours dans certains cas. Certe, le monde de la BD est plus dynamique au japon qu'en Europe, mais est-ce une raison pour évoquer la liberté d'expression?
Du coup, j'ai essayé d'exploiter ce que j'ai compris de Gunslinger Girl (je termine la news en en parlant) pour essayer d'expliquer l'apport de cette liberté d'expression, et donc du comiket qui est l'un des lieux où il y a le plus de liberté.
Il y a quelques semaine à l'accassion de ses 20 ans, Arte a diffusé "l'empire des sens", célèbre film japonais porno, mais qui prend place dans un Japon des années 30 avec le régime militaire qui montait en puissance. Le cinéma japonais a été un moyen d'expression pour certains qui n'auraient pas pu le faire dans un truc classique (manque d'argent). A mon avis, c'est une affaire assez compliqué, qui n'est peut-être pas qu'une affaire de sous.
C'était une femme qui serrait un enfant contre elle. Elle avait la tête coupée, mais elle tenait encore son bébé. J'ai dû m'en charger.
A 17 ans."
Daniel Inouye, Fils d'un immigrant japonais, volontaire de la Croix Rouge lors de l'attaque de Pearl Harbor. Source: Documentaire "The War".
