Comme dit dans l'article (qui reprend en partir les infos du dossier de press), il y a toute une génération qui a grandi avec les animes du club Dorothée et de la cinq, qui pour beaucoup je pense avaient perdu un peu de l'inocence des quelques dessins animés européens (je me rapelle
supernana dont l'un des personnages ne pensait qu'à faire du fric avec les pousoirs de son amie. On est loin du héro desintéressé qui aide son procahain par générosité).
Ensuite, Valse avec Bachir et Persepolis on ouvert la voie à une animation pour adulte. Il ne s'agit pas de prouesse technique qui n'aurait intéressé que des geek, mais de sujet de société (je n'ai vu que valse avec bachir, suoperbe). Persepolis est à la base une bande dessinée - ou roman graphique pour ne pas faire enfantin- et montre que ce support a suivit la même évolution .
Il y a aussi un autre phénomène. A en croire la présentation du documentaire fait par le trésorier de l'A
ssociation Française du Cinema d'Animation, le documentaire
Waking Sleeping Beauty (voir
critique du monde), Disney, le dessin animé occidental par excellence, après s'être assuré un quasi-monopole du long métrage d'animation à l'exemption de celui d'Europe de l'Est et de Russie (dans les quels il doit exister des chef d'œuvre d'impertinence), l'a quasiment abandonné (peu ou pas de production durant les années 60 ou 70 et dans les années 80, les animateurs qui ont dû abandonné les studios où a été créé Blanche Neige pour des préfabriqué, parce que les acteurs avaient besoin de plus de place).
En France, l'animation avait aussi quasiment disparu, il n'y avait que Michel Ocelot et 3 studios dont les films du Préau (j'ai pas retenu le nom des 2 autres) pour la défendre. On peut d'ailleurs regarder cette
page du site du musée Ghibli pour se rendre compte de l'importance de l'animation française (plains d'idée DVD pour des fans de Ghibli). Au Japon, sans doute rien d'intéressant au niveau long métrage. Par contre, niveau série d'animation, des terroristes ont détourné un avion en criant au micro "nous sommes tous Ashita-no-Joe" la veille de la diffusion de l'adaptation animée à la télévision. Au Japon, le manga a occupé la place qu'a pris le rock en occident et suit peut-être la même évolution que la musique (comprendre - c'est un avis à moi - la crise des maisons de disque et des éditeurs de manga est peut-être dû à une volonté d'en faire une distraction et non un porte voix).
Donc pour résumer, un peu partout dans le monde, l'animation est mal aimé et on assiste peut-être à une renaissance.
Cartoon movie, qui organise des évènements aussi en Corée, est un intrument de cette renaissance au niveau européen.