Bon alors rapidos...
Le docu-fiction : 20 ans dans le futur, les manipulations du génome permettent de régler les 3 quarts des problémes d'ordre génétique, Alzheimer et Parkinson en tête de liste mais aussi le délabrement général du corps dù au vieillissement. Deux problémes apparaissent :
1) les vieux conservent leurs postes de direction et de mangement en ne laissant plus leur place aux jeunes qui n'ont plus de but et dont les nouvelles générations se font de plus en plus rares devant le rallongement considérable de la durée de vie
2) cette technologie, encore peu répandue et trés couteuse, profite surtout aux riches, les pauvres ne pouvant en bénéficier que s'ils acceptent de jouer les cobayes dans les cliniques spécialisés (et dont les traitements sont arrêtés lorsque la clinique est fermée, entre autres...)
Devant la réticence des pays industrialisés à fournir la "matiére premiére" mais aussi leur faible fécondité, les cellules souches embryonnaires circulent via l'Asie depuis les populations du Tiers-Monde dont les populations affamées vendent les "oeufs" de leurs femmes pour limiter leur surpopulation tout en arrondissant les fins de mois
Le documentaire : discussion du probléme de fond de la bioéthique, comment accepter de "manufacturer" le vivant, fusse au bénéfice de millions de malades et/ou accidentés ? En gros, deux camps s'opposent :
Contre : on était tous un amas de cellules embryonnaires un jour, extraire cette "matiére premiére"-là de l'oeuf, c'est tuer une vie au nom d'une science (encore) douteuse
Pour : des dizaines de milliers de foetus avortés sont littéralement jetés à la poubelle tous les ans alors que leurs cellules-souches pourraient servir à guérir des malades
Précision de fond : il y a deux types de cellules souches, les cellules souches dites "embryonnaires" qu'on ne trouve que dans les foetus et qui peuvent guérir à peu prés n'importe quoi (en théorie...) et les cellules souches tout court qui n'ont qu'une capacité de guérison partielle. Ces derniéres sont prélevées dans l'organisme même du patient et ne posent aucun probléme éthique, seulement médical de part leur usage limité, alors que les premiéres impliquent de tuer le foetus pour être prélevées, sauf si celui-ci est déjà mort (exemples : IVG, avortement, etc,...)
Voili
Quand je suis devenu un homme, j'ai abandonné les enfantillages, y compris la peur d'être puéril, et le désir d'être un parfait adulte - C.S. Lewis, 1947