3choes a écrit:Excusez la connerie que j'ai sorti plus haut. Il faut plutôt que je restreigne ça au Pape, terroristes Islamistes etc...
Et aux fanatiques non religieux
En fait, je pense que tu as raison quand tu dis que c'est plutôt une question d'égoïsme et d'orgueil de la race humaine, à partir de là tout support est bon. C'est vrai que les supports religieux sont idéals et simples pour la manipulation des masses dans le but de l'obtention d'une illusion de pouvoir et d'importance de ceux qui en sont à la tête mais ce ne sont pas les seuls. Les partis politiques sont pas mal non plus dans le genre par exemple. Dans une moindre mesure, tout "cercle" ("élite" intellectuelle et artistique, sports, etc.) est l'occasion pour quelques uns d'obtenir argent et illusion de pouvoir.
3choes a écrit:Néanmoins je persiste à dire que la religion et les écrits ont quand même été un frein pour la science durant de nombreuses années mais ainsi un frein à la démocratie (enfin à ce semblant de démocratie qu'on a en France parce que c'est pas franchement parfait non plus ici mais c'est quand même mieux qu'un régime qui vous coupe un doigt si on ne va pas dans son sens) de nos jours.
Ça me semble difficile à évaluer. Le fanatisme religieux semble avoir bridé la science pendant de nombreuses années, mais la religion a été aussi un support à celle-ci pendant plus longtemps encore. Au départ science, lois, justice, moral, tout était englobé par les religions avec plus ou moins de bonheur (dont le sens où elle a pu, selon la religion, les époques et les lieux, les contraindre autant que les faire s'épanouir).
De plus il y a frein quand ça peut aller plus vite. Tu vois ça avec une mentalité actuelle mais il faut se mette dans la tête de quelqu'un de l'époque, le terrain n'était pas propice. Le clivage science/religion a été entamée par Aristote (naissance de la logique telle qu'on la connait), mais s'opère réellement et totalement avec Descartes (qui a passé sa vie à chercher Dieu, le pauvre si il savait ce que veut dire cartésien maintenant
) qui met fin à la scolastique et à cette vaine tentative de concilier Aristote et le dogme catholique romain en Europe. Faut donc attendre le XVIIème siècle pour que la mentalité et la façon de pensée occidentale soit enfin adaptée à une séparation claire et nette de la religion et de la science. Et qui sait, peut-être que les siècles d'obscurantisme (même s'ils sont clairement un retour arrière en soi pour une période donnée) n'ont rien freiné mais au contraire poussé les esprit "rebelles" à sortir des carcans intellectuels et mentaux de l'époque pour envisager les choses sous un autre angle et enfin se sortir de l'impasse.
Du coup, les années d'obscurantisme ont-ils été des freins ou "reculer pour mieux sauter" ? C'est difficile à dire
Lycaon a écrit:Personnellement je n'ai pas eu de télévision jusque au alentour de 12 ans pour des raisons différente d'une quelconque religion, tout simplement financière, est cela ne ma pas pour autant exclut ou dévalorisé. Mais je comprends ce que tu as voulut dire ... je ne me suis pas senti plus mal que ca je n'avais pas de manque vis-à-vis de ce que je n'avais jamais vraiment connu... loin d’être indispensable mais pas pour autant a spolier.
Le contexte est un peu différent. Tu n'avais pas de télé parce que c'était matériellement impossible. C'est comme ça, on fait avec, je suis sûr que tu as espéré en avoir une un jour, peut-être que tu as pu regarder la télé de temps en temps chez des potes. Bref, la posibilité d'une télé existait tout de même
Mais l'impact est à mon avis tout autre quand on interdit à l'enfant de la regarder parce que "c'est mal". Dans sa tête le pauvre gosse n'a même pas le loisir de penser que ce serait sympa de pouvoir la regarder, il va directement culpabiliser. Sans compter l'incompréhension et l'exclusion qu'il doit ressentir en se rendant compte que pour les parents des autres enfants de son age ne trouve pas ça "mal" et qu'ils vivent très bien. C'est carrément castrateur et ça peut donner soit un sentiment d'infériorité, soit au contraire un sentiment de supériorité, mais dans tous les cas des problèmes d'intégration sociale.