Shouwa Genroku Rakugo Shinjuu

[le gritche]

Shouwa Genroku Rakugo Shinjuu / Le Rakugo ou la vie

Synopsis:

Yotaro est un ancien prisonnier libéré pour bonne conduite. A sa sortie de prison, il assiste à un spectacle de Rakugo (théâtre humoristique littéraire japonais) et est immédiatement subjugué par l'incroyable interprétation de Yakumo Musho. A tel point qu'il décide de demander à ce dernier de devenir son maître pour lui apprendre les rudiments de l'art du Rakugo.

Première saison en 13 épisodes:

Shouwa Genroku Rakugo Shinjuu est l'adaptation d'un josei récompensé notamment par le prix du manga Kodansha 2014. Le récit nous plonge à partir du 2ème épisode dans les souvenirs de Yakumo évoquant ses débuts et sa rivalité avec un apprenti tumultueux, Sukeroku, aux antipodes de son caractère. Si l'on est néophyte en matière de Rakugo, qui est "une forme de spectacle littéraire japonais humoristique datant du début de l'époque Edo (1603-1868)" (wikipedia), l'anime nous y initie sans ménagement: le parti pris de nous montrer de longues séquences de Rakugo sans coupure peut sembler rude, notamment si l'on est comme moi rivé aux sous-titres, mais reconnaissons qu'il excelle à nous présenter la performance du rakugoka (conteur), interprétant tous les rôles et s'aidant d'un éventail comme unique accessoire.

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J'étais réticent concernant le seiyu de Yakumo mais sa performance est au final profonde et nuancée, un style que je préfère largement aux marathons de Sukeroku, dont l'acteur ne démérite pourtant pas le moins du monde. Ainsi, on arrive à capter une partie de l'essence du rakugo, cette fièvre du conteur solitaire entraînant son public par la force de son talent, de son charisme, et de sa touche personnelle dans l'interprétation de textes souvent connus par un auditoire averti. Tout cela avec des personnages animés et non des acteurs réels, et grâce à une mise en scène tonique ou naturaliste. L'anime se donne bien sûr comme but de défendre le rakugo jugé austère, dépassé ou réservé à un public de niche, mais il le fait avec finesse, lucidité, sans chercher à le rendre artificiellement cool. Un point qui est d'ailleurs discuté avec le style démonstratif de Sukeroku déplaisant aux traditionalistes.

L'histoire s'attache avant tout à narrer le parcours de Yakumo, enfant quelque peu hautain et dénué de talent, et sa rivalité avec son seul véritable compagnon, Sukeroku, bon vivant et très doué, tableau auquel on ajoutera un maître soucieux pour son héritage et une courtisane mélancolique. Le schéma est connu (presque universel) mais le traitement des intrigues reste de qualité comme on peut l'espérer d'un seinen/josei. Le découpage en ellipses contribue au charme souvent doux-amer dégagé par cette production et parvient à nous rendre compte des vicissitudes vécues par Yakumo et du déclin de Sukeroku sans avoir à tout nous raconter. Si je n'ai pas regardé cette saison avec un enthousiasme de chaque instant, je n'en reconnais pas moins la réussite de cet anime à nous conter un drame certes classique mais émouvant, et nous faisant découvrir le rakugo sous plusieurs approches, avec une gourmandise communicative !

[Syaoran]

J'étais passé totalement à côté de cette série et franchement heureusement que l'on m'a rappelé son existence car cela m'aurait fait mal au coeur de rater une telle pépite

Je n'en suis qu'à l'épisode 3 mais j'apprécie énormément l'ambiance et le style narratif. J'espère vraiment passé un excellent moment tout le long de cette oeuvre

[Drizztou]

J'avais bien aimé aussi, c'est bourré d'originalité.

Le point le plus surprenant, c'est le traitement très proche de l'autobiographie (ce n'est pas un anime centré sur le rakugo, mais plutôt sur la vie d'un acteur de rakugo). Du coup, le traitement des personnages et du cadre historique n'en est que meilleur. D'ailleurs je ne connais pas d'anime traitant un personnage de l'enfance jusqu'à la vieillesse.
On a un ton très réaliste également qui n'enjolive ni la situation sociale des personnages, ni leur comportement, ni même la situation du rakugo qui semble destiné à disparaitre face à d'autres loisirs plus modernes. Tout est gris, très loin des autres tranche de vie ou animes dédiés à montrer la pratique d'un loisir qui cherchent plutôt à véhiculer l'enthousiasme.
Par exemple, le héros a beau être froid, aigri, envieux et égoïste, ce qui lui vaudrait d'apparaître comme un connard dans n'importe quel autre anime du genre, ici on découvre son vécu, sa passion, ses émotions et son sens des responsabilités qui nous aident à le comprendre et à s'intéresser à lui.

[Woldrim]

franchement heureusement que l'on m'a rappelé son existence

Grâce à la S2 de cette saison hivernale ?

[Syaoran]

non grace au animeka awards 2016 qu'on est en train de préparer

[MIRAhidote]

J'étais passé totalement à côté de cette série

C'est bien comme ça tu vas pouvoir enchainer la saison 1 et la saison 2 directement, sans les longs mois d'attente entre les deux.

L'ambiance réaliste est ce qui fait l'originalité de cette série, l'histoire comme les personnages sont plausibles.
C'est vraiment cool qu'il y ait une saison 2, qui ira en plus jusqu'à la fin en plus. C'est rare, souvent l'animé s'arrête en plein milieu et on doit se rabattre sur le manga pour savoir comment ça se termine.
Elle n'a peut être pas trop fait parler d'elle mais c'est une très bonne série .

[Drizztou]

Elle n'a peut être pas trop fait parler d'elle mais c'est une très bonne série .

L'anime a de très bonnes critiques sur MAL puisqu'il est même dans le top 100, mais il n'a pas été énormément vu.
J'avais déjà noté l'anime dans ma liste à voir mais c'est aussi un élément qui m'avait interpelé.

C'est vraiment cool qu'il y ait une saison 2, qui ira en plus jusqu'à la fin en plus. C'est rare, souvent l'animé s'arrête en plein milieu et on doit se rabattre sur le manga pour savoir comment ça se termine.

L'anime aurait très bien pu s’arrêter avec la saison 1 en fait. Les personnages principaux et le contexte ne seront plus les mêmes, ce sera un renouveau.

[le gritche]

C'est sympa que la série soit "redécouverte" par ici: je trouve déjà curieux que l'on puisse être passé à côté

[BlastWizz]

La première saison était une des bonnes surprises de 2016 malgré son sujet un peu austère. Certes, on ne se jette pas avec avidité sur l'épisode suivant, et le milieu de série connaît un ventre mou faute de péripéties, mais la prise de risque et le récit subtil et élégant forcent le respect.

Pas mon genre, mais à essayer.

[Ash!!]

C'est sympa que la série soit "redécouverte" par ici: je trouve déjà curieux que l'on puisse être passé à côté

La majorité des séries que je suis dépend des commentaires que je lis sur le forum, puisque personne n'avait rebondit sur ce topic jusqu'ici je ne l'avais jamais ajouter à ma liste jusqu'à maintenant.

J'ai vu 3 épisodes pour l'instant, j'aime bien là série et pourtant le Rakugo ne m'intéresse pas du tout, enfin c'est surtout parce que les histoires racontaient ne me font pas rire, finalement le Rakugo c'est très similaire à un One-person show.
Je reviendrai sûrement donner mon avis une fois la série terminé.

[Jad]

Je voulais au depart regarder cette serie une fois la saison 2 terminee, mais les awards en ont decide autrement
Je ne regrette pas. C'est une tres belle serie. En tout cas une tres belle saison 1. Je ne sais pas si on peut parler de coup de coeur mais on en est pas loin

J'aime bien ces series tranche de vie qui se penchent sur des metiers meconnus (je pense a Barakamon, Silver Spoon, Bakuman, Ou Nitaboh, qui lui est un film. Et il y en a d'autres - Shirobako aussi, mais lui j'ai pas du tout aime!), en l'occurrence le Rakugo. J'aime encore plus quand il s'agit d'un art traditionnel japonais meconnu (Rakugo donc, Shamisen, Caligraphie, ou meme le theatre japonais dont j'ai oublie le nom...).

Le plus difficile est pour moi de trouver un bon equilibre entre le metier en question et les personnages/leur evolution. En l'occurrence je trouve que c'est reussi puisque c'est bien la relation entre les personnages, principalement notre couple star (et meme notre menage a 3), qui m'a tenu en haleine, tout en me permettant de decouvrir le Rakugo. Comme Ash, les histoires racontees ne me font pas specialement rire. Mais la difference avec un one man show est que les histoires ne sont pas forcement toutes droles, certaines sont plus serieuses voire tristes. Les conteurs ont egalement un nombre incalculable d'histoires a memoriser si je comprends bien. D'ailleurs je me demandais, qui ecrit ces histoires? Est ce que de nouvelles sortent ou est ce que se sont les memes depuis la nuit des temps?

Le deroule de l'histoire me rappelle un peu le film Nitaboh, dans le fait de suivre un/des artiste(s) du debut a la fin de leur vie. La difference majeure est que Nitaboh manquait de rythme et de rebondissements (je m'y suis quand meme bcp ennuye) alors que la pas du tout. Malgre les longs passages de Rakugo, l'anime arrive a rester dynamique et me concernant ne m'a jamais ennuye. J'etais fascine par cette relation fratricide (parfois ambigue) entre nos 2 heros, a la personnalite si differente et savoir comment cette relation allait connaitre le denouement que l'on connait des le debut de la serie. Le personnage feminin est egalement tres travaille. Je ne suis pas d'accord avec la facon dont elle voit les choses (en meme temps c'est aussi le contexte japonais de l'epoque j'imagine), mais son personnage est bcp plus complexe qu'il n'y parait. C'est mature et on ne prend jamais le spectateur pour un abruti (oui Zero c'est toi que je vise! Et bien d'autres bien sur...), et en ce sens c'est tres rafraichissant

Le contexte historique permet egalement d'aborder un theme qui je pense est encore d'actualite au japon (et ailleurs). Comment renouveler un genre et le moderniser pour qu'il continue a perdurer tout en gardant sa part de tradition et ce qui fait son essence meme? La discussion entre Sukeroku et son maitre est en ce sens tres interessante. Le theme n'est pas novateur, mais je le trouve ici tres bien traite, et tres en echo avec le contexte japonais de l'epoque qui opere une transformation drastique.

Ca fait en tout cas du bien de trouver un anime adulte, sincere et interessant.
J'ai un peu peur que la saison 2 me plaise un peu moins, deja parceque le personnage qui "remplace" Sukeroku ne me plait pas des masses, ensuite parceque le contexte historique plus moderne aura moins d'effet sur moi En gros j'ai un peu peur d'une redite avec la saison 1 mais dans une epoque plus moderne. Apres, la dichotomie entre le Rakugo et le monde moderne peut etre interessante aussi. A voir donc mais ce qui est sur c'est que je regarderai cette saison 2 avec interet

P.S: je n'ai pas parle des graphismes, mais en meme temps on s'en fout dans cette serie Ceci dit, c'est beau!

[Aeris]

Waow, je ne vois pas comment mieux dire que Jad. Il a su trouvé les mots justes pour décrire les points forts de cette oeuvre.
Juste une petite réflexion en y repensant : le rakugo consiste en la déclamation de courte histoire satirique ou humoristique, rien ne devrait l'empêcher de perdurer mais effectivement, comme tous les arts traditionnels japonais, il se trouve étouffé par un cadre trop strict qui l'empêche d'évoluer avec son public. La série nous le montre de façon très intelligente, en nous racontant une histoire réellement attachante et captivante. Je me demande si la saison 2 ne pourrait pas provoquer ce renouveau et peut-être raviver l'engouement du public pour cet art ?
Nous n'avons rien en France ou ailleurs qui ressemble à ce rakugo, c'est tout de même assez loin d'un one-man show dans l'intention même du texte, on pourrait sans doute le rapprocher plutôt des fabliaux qui étaient contés au Moyen-Âge. C'est déjà extraordinaire qu'un tel art ait pu trouver un second souffle entre la fin de la seconde guerre mondiale et les années 60.
Nous avons tous appris des fables de La Fontaine à l'école, il faudrait peut-être ajouté l'apprentissage de quelques fabliaux chez nous pour susciter des vocations ?

[le gritche]

C'est déjà extraordinaire qu'un tel art ait pu trouver un second souffle entre la fin de la seconde guerre mondiale et les années 60.
Nous avons tous appris des fables de La Fontaine à l'école, il faudrait peut-être ajouté l'apprentissage de quelques fabliaux chez nous pour susciter des vocations ?

Pour le second souffle, je ne sais pas, mais le manga a aussi pris son essor à ce moment-là, dans un pays exsangue où il n'y avait pas d'autres divertissements durant quelques années (je tire ça d'un manga autobiographique sur le gekiga). Je me rappelle que la première saison mentionne une baisse d'intérêt pour le rakugo face à la télé mais je ne me souviens plus trop.
Sinon, tout au long de l'anime, on voit que le public du rakugo est souvent connaisseur et vient réécouter un texte qu'il maîtrise sur le bout des doigts: ça permet certes aux spectateurs de goûter les performances de plusieurs rakugoka sur la même pièce, mais on peut avoir du mal avec cette impression de complaisance et ce qu'elle peut nous inspirer (un esprit conservateur, se berçant des mêmes histoires, réticent au changement, etc). Ce type de mentalité ou d'attachement culturel trouve-t-il un écho chez nous ? Après, c'est en partie le job de l'anime de nous montrer pourquoi le rakugo plaît ou peut captiver un public réticent a priori (les prisonniers): à chacun de décider si l'argumentation l'a convaincu et s'il est lui-même séduit par cet art.

J'ai apprécié la seconde saison, malgré son personnage principal pour lequel je n'avais pas d'affinités (quand vous n'aimez pas la voix d'un type qui va parler tout le temps, aïe), et des révélations dramatiques un peu grosses liées à Konatsu, qui n'est pas facile à aimer non plus. Pourtant, avec ces airs de seinen propre sur lui, je trouve que cet anime (et sans doute le manga avant lui) a réalisé ses ambitions et je suppose que les seiyu ont bossé avec ferveur pour honorer leur sujet. C'est peut-être le soin qu'a amené toute l'équipe sur cette adaptation qui m'a impressionné: je pense que je n'ai jamais vu de mise en valeur aussi ingénieuse et réussie d'un art sur ce format.

[Jad]

Deuxieme saison egalement terminee. La serie est tjrs aussi touchante et on finit par s'attacher a Yota, ce qui ne fut pas chose facile. On retrouve ici aussi un trio de personnages comme pour la saison 1 (avec quelques seconds couteaux).
J'ai simplement ressenti quelques longueurs sur cette saison que je n'avais pas ressenti sur la 1ere, notamment sur la lente decheance de Yakumo. Mais je suis reste agrippe au fait de savoir comme evolueront chacun de ces personnages.
Bon perso je trouve assez bizzarre que Yota appelle Konatsu Anee San meme une fois maries et qu'il porte le nom de son pere (de Konatsu) mais bon...
Effectivement la serie met vraiment tres bien en valeur le Rakugo et je me suis surpris a finalement apprecier certaines des histoires racontees (notamment celle du Shinigami).
Cette 2e saison est pour moi legerement en dessous de la 1ere, mais ca reste tout de meme tres bon!

[zeus]

J'ai au final un avis assez mitigé sur cette série, pendant la première saison j'étais déçu parce qu'on avait que du flashback et j'aurais aimé qu'on revienne un peu dans le présent pour voir ce qui se passe et dans la saison 2 Yotaro me saoulait et les persos de la saison 1 me manquaient un peu.
Y'avait peut-être un meilleur équilibrage à trouver entre les morceaux de passé et de présent.
J'ai bien aimé l'épilogue par contre les sous entendus sur le père de Shinosuke sont gerbants.

[Drizztou]

J'ai un avis plus catégorique que le votre. La 2ème saison est vraiment en dessous de la 1ère et ce, sur tous les points. C'est d'autant plus dommage que la saison 1 se suffisait à elle même et ne nécessitait pas forcément une suite.
Je me retrouves à regretter d'avoir vu la suite parce que ça entache l'image que j'avais de la licence.

Déjà, on a abandonné une bonne partie de l'originalité et du charme de la saison 1 avec la perte de l'aspect autobiographie et du récit s'étalant sur une large période historique.

Les héros de la saison 2 sont beaucoup, beaucoup moins intéressants et travaillés que ceux de la saison 1. Maintenant, on a droit à un crétin et à une tsundere difficile à apprécier tant ils ont poussé loin le cliché (j’avoue que j’aime bien les tsunderes en temps normal, mais quand ça devient trop extrême et qu'on arrive à un tel caractère de cochon, là je peux plus).

L'aspect dramatique est potable jusqu'à l'épisode 5 compris. Après, l'anime devient très insistant et redondant. On arrive finalement à l'épisode 11 hyper niaiseux qui te caresse dans le sens du poil pour faire digérer un événement de l'anime (non mais s'ils avaient dû faire ça pour chaque truc un peu dur de la saison 1, on aurait pas fini).

La 2ème saison donne plus d'importance au rakugo, là où la 1ère était avant tout centrée sur les personnages (et c'était très bien comme ça). Du coup, on se retrouve non seulement à voir des pièces entières (ce qui fait perdre du temps pour développer la trame ou les personnages), mais en plus, il y a des pièces auxquelles on assistera plusieurs fois dans l'anime. Là encore, c'est redondant et c'est juste pénible. Je ne zappes jamais de passages quand je regardes un anime, mais là, ya eu des moments à la fin où ça m'a trop soulé.

Donc après tout ça voila mon conseil : si vous avez aimé la saison 1 et qu'elle vous a suffi, arrêtez vous là.
Au mieux, vous trouveriez la saison 2 un peu moins bien alors pourquoi regarder la suite ?

[Woldrim]

par contre les sous entendus sur le père de Shinosuke sont gerbants.

Vu que c'est un Josei, je ne suis pas étonné, pas plus que cela me choque d'ailleurs.

Sinon, Rakugo, enfin je l'ai vu. Le moment propice était arrivé, je ne me suis pas fait prier longtemps.

Quoi dire ? hum...

Je ne crois pas l'anime cherche à défendre le Rakugo austère mais le Rakugo tout court. Les textes de cet art ont déjà évolués avec le temps et les attentes du public au moment de l'histoire de cette série. En tout cas, c'est dit que certains conteurs avaient fait des modifications pour mieux coller à leur époque. Il faut des classiques et des nouveautés (dont certains deviendront des classiques à leur tour). J'y vois plus cet esprit-là véhiculé.

Sinon, excellente performance que d'arriver à capter l'attention du spectateur d'animation japonaise. Perso, ce n'est pas bien difficile pour moi d'apprécier ces jeux d'acteurs lorsqu'on y mets autant de soins. Je suis ravi que la série ait osé accorder autant d'importance aux moments de scènes.

Les personnages qui animent cette œuvre paraissent vivants tellement leur âme est humaine. A vrai dire, je commence à penser que ce sont les Josei qui possèdent les personnages qui me plaisent le plus. J'ai adoré tous les personnages, des principaux aux secondaires. Pour avoir lu des commentaires par-ci, par-là, Miyokichi n'est pas des plus appréciée mais je ne peux que comprendre ses agissements. Une personnalité complexe très intéressante. Elle et Yakumo, ce fut un vrai régal que de les accompagner dans leur vie, mais tous les autres aussi.

Les femmes semblant prendre le pas sur les hommes au niveau du public de japanime au Japon si j'en crois ce que je lis, j'espère retrouver d'autres Josei adapté en anime ces prochaines années.