Toutes ces confusions, j'en ai mal à la tête...
@de l'égout et les couleuvres : Y voir pour ma part plus une invitation à préciser dans quel égout on vit (ou avec quelle couleuvre), et donc au contraire à prolonger la discussion.
Oh l'autre. Des commentaires comme "chaque série a son public", ce n'est pas autre chose qu'une manière de noyer le poisson pour ne pas aborder les sujets qui fâchent ? On peut sortir ça pour absolument tout et n'importe quoi. J'ai connu mieux pour instaurer une discussion. C'est moche, mal écrit ? oh bah chacun son public hein ~~. Quelle discussion intéressante, en effet.
Dans ce commentaire, je vois surtout le reproche que la série TV ne raconte pas directement une histoire au spectateur. Or même si la série n'existe que pour le spectateur, l'écriture n'a pas à être forcément celle du conte au coin du feu, raconté par le père castor (ou au coin du lit, au malade en convalescence, par Peter Falk (oui, c'est de Princesse Bride dont je parle)). On peut bousculer un peu le spectateur, comme en littérature, ou dans la peinture, bref, comme partout.
Premièrement, je parlais de façon générale dans ce passage, pas de
Punch Line. Ensuite, on en revient à la même méprise, celle qui présume que je n'apprécierais pas une narration qui sorte des sentiers battus pour bousculer le spectateur. Mais c'est n'importe quoi, et je vais sérieusement commencer à penser que tu fais semblant de ne pas me comprendre (ça ne serait pas la première fois, hmm ?).
Moi-même je suis amateur de ces récits opaques, en écheveau que le spectateur devra démêler au fur et à mesure, ces histoires insaisissables. J'adore
Boogiepop Phantom , et pourtant c'est extrêmement déroutant avec sa chronologie explosée, à cent lieues de ce qu'on considérerait comme "une histoire au coin du feu". Quand je parle d'une vraie écriture, je parle d'une narration qui pose les choses de manière réfléchie, et non parfaitement au hasard, ce qui fait un peu le sel du n'importe quoi. Les épisodes de Haruhi sont dans le désordre complet, mais ça n'a pas été fait au pif pour autant. Il y a bien une logique derrière, à l'œuvre. Chercher à perturber le spectateur n'est pas une excuse pour chercher à le faire n'importe comment. Sinon, ça
se voit. Je reprécise que je ne parle pas de
Punch Line, au cas où... Mais qu'on ne me ressorte plus ce genre d'argument svp. Laisson le n'importe quoi au n'importe quoi.
Comme précisé ci-dessus, tu ne parles que de la révélation qui te fait plaisir, pas de la seule admissible. Que l'identité de Meika ne fasse quasiment aucun effet, ça ne te met pas plus la puce à l'oreille que ça ?
J'en déduis que la révélation est ratée. Mais maître Yartrub a sans doute pénétré les arcanes insondables de la série et y a saisi un charme mystérieux que lui seul peut appréhender, lui octroyant la capacité de voir ce twist comme autre chose qu'une révélation qui tombe à plat.
Je vais sans doute me répéter, mais
je connais l'auteur. J'ai lu déjà trois quatre trucs de lui, je sais comment il fonctionne, qu'il affectionne les révélations tonitruantes de ce genre, que personne n'attend. Il y a bien chez lui une velléité de surprendre.
Quel autre genre de révélation que celle qui a été étudiée et dûment préparée pourrait être valable ? Sortir un truc de nulle part je peux le faire aussi, hein, c'est facile. Ça rend pas forcément une surprise sortie du chapeau spécialement nulle, mais une préparation en amont lui donnera forcément plus d'impact, ça me paraît évident. Il n'est pas juste question de mes goûts.
Verser une somme d'information à trier par le spectateur, ce serait le cas pour une série verbeuse. Or les moments verbeux sont mis en scène et moqués sans vergogne (le chat spectral, l'agent de la CIA, etc).
Peu importe que ce soit verbeux ou non. Une image ou un nom balancé négligemment, c'est aussi de l'info. La narration transmet aussi ce genre d'information, forcément, sinon on aurait pas un anime mais un scénario.
My point is, le rythme de la série ne lui permet pas de ménager son histoire de façon raisonnable. Ça va trop vite, c'est trop chargé. Je sais que j'aurai oublié la moitié de données essentielles à certains moments clefs parce que la série est passée dessus vitesse grand V trois épisodes plus tôt. C'est un peu comme regarder un train qui déboule à toute allure, tu peux choper des détails, mais le reste a à peine le temps de s'imprimer sur la rétine qu'il doit faire place à de nouvelles données, sans avoir eu le temps d'être digéré.
C'est pourquoi je mentionnais la difficulté de la transition d'un support à l'autre un peu plus haut. Uchikoshi est habitué des visual novels à embranchements multiples qui lui offrent nettement plus de marge pour poser le décor et les particularités. Et je serais tenté de dire que ça se ressent assez douloureusement à l'écran.
Je sens de la confusion chez toi, BlastWizz,
Oui, je suis décidément bien indigne de votre enseignement, maître Yodartrub.