La personnalité de Yui se résume pourtant à celle d'un autiste de cinq ans d'âge mental : de grandes capacités d'apprentissage lorsqu'elle se concentre sur un sujet précis (d'où son cent à l'examen et ses "prouesses" à la guitare) mais pas foutue de marcher droit et de répondre correctement à une question : demande-lui d'argumenter à propos des cours ou de la musique en général et elle te répondra "kawaii!!" ou mieux : "gnfru !", avec en prime un filet de bave lui pendouillant au bout du museau.
rien que l'amorce m'a fait mourir de rire
it is the war
je vais te suivre, quand j'ai quelqu'un en ligne de mire
Yui est l'image même de la série : un personnage totalement artificiel, uniquement construit en vue de plaire à
l'Otaku : je me tirerais une balle dans la tête de compassion si j'avais le malheur de la croiser IRL, mais il faut croire qu'elle reste la femme rêvée de dizaines de milliers de déséquilibrés (j'espère que vous me comprenez).
déjà on parle en général plus de mio que de yui
mais artificiel oui , mais elle arrive à transmettre sa personnalité en philosophie. gôuter les bons moments de la vie simplement, être capable de ressentir les émotions, l'amitié et les transmettre. c'est pas ton asuza qui ferait ça
J'ai finalement éprouvé pour K-On!(!) une curiosité malsaine, ce qui m'a fait apprécier la série ; non pas pour le vide artistique intense que j'y ai ressenti mais parce qu'elle met en exergue tout ce dont la culture Otaku a de problématique, à savoir une totale chosification de la femme, une ode au débranchement intégral du cerveau, un culte de la superficialité, une débauche d'éléments préparés à l'avance en vue d'une capitalisation outrancière et enfin une uniformisation de l'animation japonaise, qui en voyant le succès de ce genre de série se risque moins à innover.
au début j'ai rigolé, maintenant je te trouve plutôt méchant
si tu veux, je peux pas te donner tort à 100%, je suis plus un ado depuis un moment, je sais faire la part des choses. bien sûr qu'il y a un fantasme exploité à mort, faut pas se leurrer, mais dans une oeuvre populaire, tu vas rarement y couper. d'ailleurs, tu l'as bien suivi jusqu'au bout cette série, comme moi.
"chosification" ouais mais les personnages nous apportent quand même quelque chose malgré leurs stéréotypes. y'avais kyoto animation, c'est pas pour rien. on peut citer yui donc qui transmets une bonne humeur générale, la bande en général au travers des yeux d'asuza qui se rend compte que le groupe arrive à transmettre des émotions une fois sur scène, malgré leurs défauts et une musique niaise.
"débranchement intégral du cerveau" ça, l'anime manque de consistance ! mais je n'irai pas jusqu'à "intégral" comme je dis plus haut, des émotions percent, après, le "léger" n'est pas forcément mauvaise chose, à condition de regarder autre chose que des "k-on "de temps en temps
" d'une capitalisation outrancière" non c'est faux etouimerde OUI ELLE SONT TOUTES A MOI MOI MOIIIIIIIIII XD
"uniformisation de l'animation japonaise" t'as déjà vu beaucoup d'oeuvres japonaises pas uniformisées,stéréotypés à mort ? pas le genre de faire des mai68 les japs, arrete les mangas

. mais c'est tellement bien fait question mise en scène, perso je fonds
"ce genre de série se risque moins à innover" un grand oui !
tu es quand même trop extreme, pour ma part, je me fais pas d'illusions certes, mais k-on! (je ne parle que de la première saison) me donne en rentrant chez moi un sentiment d'un quotidien que j'aimerais partager. les personnages sont originaux(ha sisi) et bien mis en scène, ça sauve énormément. et tu sais, comme veux le démontrer la série,le bonheur n'est peut etre pas une chose compliquée.
Certaines personnes s'intéressant à l'aspect historique de l'animation parlent de verrue, moi j'ose espérer y voir un signe d'un dégonflement, et d'une reconstruction plus salutaire : en attendant rien n'empêche personne d'apprécier K-On! évidemment, et j'avoue faiblement que certaines mimiques d'Azunyan m'ont amusé (je vous laisse apprécier le contraste).
pour la première partie, franchement, je te le dis, autant j'aime te lire car tu es interessant, mais là... cette fois si je le trouve depuis le début du post, mais là j'ose : tu penses trop
ensuite, héééé oui, si je te donne des contre exemples, je ne peux pas non plus dire que tu n'as pas un peu raison parfois... je suis heureux que tu me suives dans le coté obscur des jeunes filles idéalisées, "débranche ton cerveau" et sourions ensemble devant les mimiques trÔp mimies d'asuza et yui
