Kaiji Ultimate Survivor.

[lachesis96]

Non, décidemment le"chara-design" est trop caricatural!

En fait, c'est surtout le scénario et l'histoire qui m'ont déplu.
Ne parlons pas de la voix "off".
Ni de "l'opening" ou "l'ending".

En fait, ce qui est le plus irritant, c'est les contradictions.
En fin de compte, on ne sait où veut aller l'anime.
Si c'est une condamnation du système, la fin stupide.
Je pense à la fin de la première saison, celle de la seconde est encore pire

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de la vraie guimauve/"happy end"

Ou alors on veut montrer qu'il n'a rien appris/est soumis à l'endoctrinement.
Mais je ne pense pas ; car pourquoi les réalisateurs on désigné Kaiji comme étant un "glandeur"?
S'il ne travaille pas, on pourrait aussi dire qu'il ne sert pas les intérêts des possédants/exploiteurs.
Car, on ne travaille jamais pour soi, mais pour le patron/le propriétaire, et surtout le système.

Le système qui sait bien diviser et faire accroire qu'on à des chances de s'en sortir, du moins soi -ou quelque uns- en s'écrasant ou/et en collaborant.
Pire, le système sait culpabiliser, et faire croire que c'est notre faute.

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Kaiji dit à la fin qu'il aurait du réfléchir au lieu de prier. Mais cela ne serait possible que si on est maître de son destin, ce qu'on n'est pas. Déjà par notre naissance : génétiquement, et puis socialement ; les programmations qu'on nous imposent font qu'on suit certains schémas qui nous font répéter les mêmes circuits, donc les mêmes fautes. Réfléchir d'une certaine façon, de la même façon ,etc...
De toute façon, même s'il aurait gagné, sur le moment, on ne l'aurait pas laissé gagnant.
Celui qui à la richesse/le pouvoir/la domination la garde -et pour continuer- ajoute d'autres règles, lois, conditions, etc....

[gintokisama]

Alors pour mon 1er avis je m'attaque a Kaiji les deux saisons qui sont à mon avis d'un niveau inégal.

La 1ère est je trouve complètement réussi,on est dedans et complètement immergé avec ce pauvre Kaiji qui ne fait que se faire avoir à répétition mais je trouve qu'on s'y attache surtout une certaine épreuve qui le rend encore plus attachant.Aussi je trouve qu'il y a une certaine montée en puissance dans cette saison qui est de plus en plus intense jusqu'au grand final.Pour ma part j'ai été conquis en tout cas.

La 2ème saison c'est une autre histoire,le rythme est plus lent mais c'est je pense dû au choix des 2 "jeux" qui sont eux mêmes des jeux très statique ce qui rend l'action très molle,de plus les pensées du personnage et les actions suivent un peu trop le même principe que celui de la 1ère.Déçu sur ce point,la fin aussi trop classique on va dire et banale qui casse un peu tout malgré tout j'ai pris du plaisir à la suivre mais pas du tout comme la 1ère.

Graphiquement le style peut plaire comme dégouté complètement et peux être un frein au visionnage.Quand on passe outre,il y a pas de souci et ça colle je trouve à l'ambiance de la série.

Mon avis global c'est à essayer les 1ers épisode et le 1er "jeu",si vous n'accrochez pas je vous conseille d'arrêter car vous n'allez pas aimer je pense.Par contre si vous continuez la saison 2 risque un peu de vous décevoir.

[lachesis96]

En fait, ce que je n'aime pas dans ce dessin animé (et quand je parle "dessin animé", c'est déjà péjoratif pour moi, comme si j'utilise le mot "personnage(s)"!), c'est en fin de compte, moins le charadesign (c'est dire!) mais la mentalité, les dogmes qu'il colporte ; bref : c'est "réac"!
C'est la même propagande que lorsque j'entends " les pauvres sont pauvres parce qu'ils ne travaillent pas" ou "Ils sont pauvres, parce qu'ils ne veulent pas travailler".
Alors que personne ne veut travailler, en tout cas pas des travaux pénibles, monotones, dangereux, salissants, épuisants, dégradants ou/et mal payé! Surtout pas les riches (ou ceux qui ont une bonne "place")!
Et qu'actuellement, le travail ; pas avoir un emploi, un poste, un bon salaire...mais le travail seul (!) est déjà un privilège!
Dans "Kaiji Ultimate Survivor", dès le départ Kaiji et les autres sont des perdants :
-ils n'ont pas d'argent/ils sont pauvres
-ils n'ont pas le choix ; ou des "non-choix" : jouer en s'endettant encore plus ou rester endettés

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-ils n'ont pas le choix des jeux
-ni des temps de jeux
- ni des mises
-ils ne savent pas ce qu'ils risquent s'ils échouent
-Donc beaucoup de stress
Etc, etc, etc...;

On les accusent d'être des "glandeurs", de n'avoir jamais travaillé, ni appris ...
MAIS même pour apprendre, c'est à dire bien apprendre, il faut savoir apprendre et avoir les moyens d'apprendre, avoir un environnement, une famille, des parents derrière soi
Une connaissance qui travaillait comme aide dans une école élémentaire disait "ceux qui ont leur parents derrière eux réussissent, les autres coulent! Et pourtant, c'était une école pour jeunes bourge(ois)!"

"Laisser les autres choisir le chemin" MAIS pour pouvoir choisir, il faut avoir justement le pouvoir!
"Tout chemin, si on n'a le pouvoir mène quelque part" disait Don Juan à Castanéda (écrivain anthropologue connu dans les années 60/70). Je n'en sais rien, puisque je n'ai malheureusement pas de pouvoir (en tout cas pas assez!)! Mais mon expérience m'a montré, que sans pouvoir, il n'y a pas de chemin : "No money, no way"!

Kaiji aurait fait l'erreur d'hésiter
"Un moment d'hésitation" oui, peut-être, MAIS dans certains cas hésiter permet de gagner du temps ou/et des possibilités ET "D'ALLER DROIT DANS LE MUR"!!

On donne en exemple ceux qui travaillent et font des heures supplémentaires, et on de l'argent à 30/40
C'est pas pour tous, pas tout le temps, à la rigueur pour les employés des grosses boîtes.
MAIS, quand ils seront vieux ou plutôt plus assez jeunes/concurrentiels/rentables ont les jettent , en France en tout cas (au Japon, l'emploi "a vie" fait aussi parti du passé). Car comme me disait une vieille caissière avant de se faire "pousser vers la porte":
-les employeurs reçoivent des aides
-les employeurs n'ont pas l'ancienneté à payer
- les jeunes croient encore aux promesses qui n'engagent que ceux qui y croient.