Je pense voir une opposition entre la famille du frère et de la soeur et celle de la voisine.
dans le première, le père semble porter un kimono, un truc qui fait élite, la mère est une parfaite femme au foyer, bref la famille modèle japonaise, mais dans une maison rénovée selon un modèle occisentale, lit occidentale, porte occidentale, table pour manger occidentale, cuisine américaine. Bref, les parents ressemblent à une élite japonaise ayant écraser beaucoup de traditions japonaise, fière Kirino a se dépasser et être active, pas du tout un modèle de femme au foyer. Les amies de Kirino voient Kyousuke comme un futur cadre moyen d'une moyenne entreprise, donc c'est plutôt des jeunes qui sont destinés à devenir salary-man ou épouse de salary-man, ou salary-girl. Mais dans ce cadre où la culture japonaise est en concurrence avec l'influence occidentale, des éro-games surgissent d'un placard japonais oublié lors de la rénovation. Et finalement Kirino finit seule dans son lit, heureuse avec son drap aux motifs de "petite soeur" qu'elle vient de recevoir, traitant son frère d'imbécile, lui qui dors avec quelqu'un. C'est aussi une famille où on se parlent peu (voir les rapports entre la frère et la soeur).
Par contre, chez la voisine, le papy a une tenue plus populaire, ils tiennent un restaurant, donc ils sont indépendants, la maison est japonaise avec ses portes coulissantes, sa table basse et ses tatamis. Les grands parents sont complices. La voisine tente de marier confiseries japonaises avec halloween, ce que ne comprend pas Kyousuke pour qui ce ne peut être que japonais ou occidental, pas les 2 à la fois. Le petit frères voulaient être un skinhead et pour cela, porte une coupe de moine et utilise un instrument de musique traditionnel. Là encore, mariage de l'occident et du Japon.
Pour le Comiket et le truc du journaliste, ça ne va pas sans rappeler l'affaire
Myazaki, le criminel ayant lui même fréquenté le comiket plusieurs années de suite. Donc cet épisode n'est à mon avis que le reflet de la réalité, pas une déonciation. C'est alors que les médias se sont intéressé à cet évènement, qu'ils délaissent habituellement. d'ailleurs, je regrette que dans l'animé, une place importante soit consacrée à la partie commerciale de la convention, apparue en 1998 suite à des pressions de la part des éditeurs.
Pour la rencontre avec l'équipe de l'animé, pour le moment, je me refuse d'y voir un message ou une dénonciation. Ce n'est pour moi qu'une confrontation entre une amatrice, une créatrice de Dojinshi qui agit en toute liberté et une équipe de professionnels qui ont des contraintes d'audience, de coût et de délais. C'est pareil avec le manga professionnel où le magazine peut faire arrêter la série. On peut aussi s'amuser des scènes au Gundam café, autre symbole du commerce réalisé autour du manga et de l'animation japonaise.