La Colline aux coquelicots (Kokuriko saka kara)

La Colline aux coquelicots
Synopsis:
The 1964 Tokyo Olympics represented a new start for Japan—out with the old Meiji-era buildings that reminded citizens of bad times, in with innovation that spoke to the future of a newly peaceful and increasingly prosperous country.
Umi, a shy teenaged girl, manages a boarding house on the Yokohama seaside. Her father was killed in the war and her mother travels constantly, so in addition to attending high school, Umi must also run the family business. Her classmate Shun, an orphan unsure of his lineage, lives with a few other students in the old high-school clubhouse, a French-style, mansion that's set to be demolished as part of the current modernization project. Shun and his schoolmates refuse to let this happen.
As much as they fear losing their shelter, they are also appalled at what they see as the erasure of their history. As the students organize a protest, Shun and Umi grow closer. What begins as a friendship develops into something deeper as these two lonely teenagers find a mutual understanding and trust. Yet when Shun starts to investigate his past, secrets emerge that threaten to tear the two apart.
J'ai trouvé ce film en cherchant les production Ghibli et j'étais un peu étonné qu'un film de ce studio n'ait pas fait parler de lui. Mais après l'avoir fini on ne peut pas dire qu'il fera partie de de ces porte-étendard.
Le film est un mélange de slice of life historique et d'une romande naissante et les histoires en question ne sont pas bien passionnantes mais ça ne veut dire ennuyeuses, juste tranquille et ça ne va pas au delà de son rôle de petit film familial.
En parlant de petit, j'ai été un peu étonné par la qualité d'animation ayant un peu de mal à croire que ça date de 2011. Ce n'est pas mauvais, peut être je confond vu que je regarde des anime aux dates de productions variables, mais je sentais qu'elle aurait pu être mieux. Mais bon vu qu'on est pas dans le style "action" ça passe.
Revenons à l'histoire: Bien que la romance ait une place importante dans l'histoire j'ai eu l'impression que le film voulait surtout décrire le Japon à l'aube de JO de 1964 et les divergences de l'époque (toujours d'actualité?) entre ceux qui veulent raser les anciens bâtiments pour en construire de neufs et ceux qui veulent sauvegarder les vieux bâtiments. Ça peut être interprété comme un exemple de conflit entre les pro-traditions et pro-modernisation grossièrement métaphorisés et les échanges entre les deux camps renforcent cette impression.
Pour les personnages, j'ai bien aimé celui d'Umo qui est directe contrairement à celui de Shun qui m'a fait penser à certains personnages de high school comedy bas de gamme mais pas au point de gâcher le film (rien de bien étonnant vu sa durée).
Finalement même si le film n'a pas quelque chose d'extraordinaire ça reste une bonne petite histoire tranquille d'1h30.