Animeka

Durée : 26 épisodes de 23 minutes
Diffusion : À partir de l'automne 2015, sur Wakanim pour la France (et une partie de la francophonie).

Résumé :
Lupin III, le petit-fils d'Arsène Lupin, est reparti pour de nouvelles aventures, avec ses comparses de toujours, l'inséparable Daisuke Jigen, l'insaisissable Fujiko Mine et le laconique Goemon, descendant de Goemon Ishikawa (au treizième rang, pour les férus de généalogie). Il est bien sûr toujours poursuivi par l'inspecteur d'Interpol, Zenigata, le petit-fils de Zenigata Heiji, personnage fortement inspiré de Sherlock Holmes. Sévissant d'abord à Saint Marin, puis en Italie, et en France, Lupin trouve bien d'autres camarades de jeu.

Le contexte de la licence Lupin III :
Cette nouvelle série, réactualise la série, commencée en 1967 avec le manga de Monkey Punch, et commencée en 1971 pour la première série anime. En tout la licence comprend deux séries de manga, cinq séries animés (en comptant cette dernière série), dix films, cinq OAV, régulièrement produit entre 1967 et aujourd'hui.

Rapide avis :
Je ne connaissais Lupin que de nom, ma seule connaissance du personnage doit être à travers son grand-père lorsque j'ai vu le film Vidocq il y a bien des années. Je suis particulièrement emballé par cette série. Pour résumer à ceux qui ne connaissent pas, j'aurais envie de la décrire comme étant très similaire dans la forme à Cowboy-bebop, mais apparemment c'est loin d'être gratuit comme réflexion, comme je l'ai remarqué en préparant ce sujet.

Ouais je les regarde en ce moment, je trouve ça un peu moins bien que la première saison de 1970 et celle dédiée à Mine Fujiko que j'ai vu juste avant, mais ça reste très cool, c'est une des rares séries à histoirettes mono-épisodiques où je me fais pas chier.
Même les films/tvs que j'ai vu étaient tous de qualité.

J'ai vu quelques épisodes y a un ou deux mois. Moi je trouve ça très moyen, même si pour le coup ça respect bien l'esprit j'imagine. Disons que même si c'est assumé et volontaire, j'ai du mal avec le coté invraisemblable de ce qui se passe, ce que j'aurais du mal à expliquer tant ça fait parti du concept et que ça me gène pas ailleurs (c'est donc vraiment une histoire de ressenti là).
Du coup on a juste des petites histoires pas forcément passionnantes je trouve, un format qui fait coller à la peau de cet anime une odeur des années 70/80. A noter par contre que le cadre sympathique se démarque.

Il faudrait que je lise au moins un Arsène Lupin de Maurice Leblanc pour confirmer, mais je suis de plus en plus convaincu que nous ne sommes pas dans un esprit des années 70/80, mais dans l'esprit de la Belle Époque, celui du grand-père. Il y a bien trop de références pour que cela ne soient que des hommages épisodiques.

Je parlais du format et de la structure de l'anime.

Cowboy Bebop, c'est 1998. Et quand je pense au format et à la structure, je pense à cette série.

J'avoue en plus même pas avoir totalement saisi ton rapprochement avec cette série à la base car même si je ne l'ai pas vu, elle m'a toujours semblé sérieuse et atmosphérique vu de l'extérieur (mais bon, je l'ai pas vu).
Moi vu son humour et le coté invraisemblable des péripéties je rapprochais juste cette nouvelle série sur Lupin à l'ancienne. Et plus généralement à une façon de structurer de structurer les animes dans le passé (et bien avant CB), même si certains coté de cette nouvelle série ont été actualisés.
Et si par structure on parle juste du coté épisodique, on sait bien qu'il est vieux comme le monde (juste plus répandu avant concernant l'animation nippone).
Dans le même genre d'actualisation qui rappelle l'ancien sur la façon de faire, y a eu Yoru no Yatterman ces dernières années qui se voulait plus ou moins séquelle du Yatterman des années 70 et qui reprenait des éléments narratifs typiques des animes de super héros cette époque comme le déroulement rocambolesque, l'absurde, l'épisodique etc... en essayant d'actualiser le tout.
Par exemple pour revenir à Lupin, la série sur Mine Fujiko à la laquelle j'avais un poil plus accroché était de mémoire plus éloignée de l'esprit de base, plus contemplative/sérieuse. Alors que là au contraire, je persiste et signe il y a volontairement une petite odeur des années 70/80 derrière (mais peut-être aussi un coté Cowboy Bebop par ailleurs hein, l'un n'a pas à exclure l'autre). Quant au coté vieille Europe pour l'ambiance oui ça fait aucun doute mais je suis sceptique quant au fait que ce soit spécifiquement lié au Arsène de Lupin de l'époque (sinon, ce cadre aurait été celui de l'ancienne série, et puis pourquoi l'Italie) ou à la Belle Epoque. Je vois plutôt ça comme un très basique choix de cadre exotique comme les japonais le font souvent concernant l'Europe, en essayant d'appuyer le coté typique. Et c'est plaisant au final.

Oulaaaah.

Je m'attendais à plus de recul de ta part xeno.

À lire ton message, je ne sais toujours pas ce qu'est cette odeur des années 70/80 :
- Atmosphérique et sérieuse dans ton premier message, c'est la caractéristique de CB ? Qui serait a contrario de celle de Lupin III : L'avventura Italiana ?
- Tu parles de structure de la série (en ayant vu seulement quelques épisodes) en ne parlant pas juste du côté épisodique.
- Être contemplatif / sérieux, ce serait s'éloigner de l'esprit des années 70 / 80. Certes, mais je ne saisis pas le rapport.


Évidemment il y a une licence de base, qui a été développée fin des années 60, cette soit disante odeur de vieil anime, je l'ai sentie moi aussi. Mais lorsque j'ai voulu saisir ce qui me faisait penser à cela, je n'ai pas pu retenir grand chose, et il m'a été forcé de constaté que cette série est bien ancrée dans la modernité de 2016.

Par exemple, Gundam, avec son esprit de conquête spatiale du système solaire, est bien plus dans le trip des années 70 que Lupin.

J'ai du bien mal me faire comprendre, c'est ta réaction qui me surprend vu qu'au final je compte peu de contradictions avec ce que j'ai dit. Donc oui, ça reste une série moderne avec une odeur d'ancien, comme déjà argué. On voit bien entendu que comme certains autres déterrages de vieilles séries "légendaires", un travail d'actualisation est fait sur certains plans.
Sinon le manga en fin des années 60 oui, et tous les différents animes dans les années 70.
Et pour Gundam c'est moi qui ne saisi pas le rapport, oui c'est emblématique de l'époque coté thématiques SF.

-Atmosphérique et sérieuse dans ton premier message, c'est la caractéristique de CB ? Qui serait a contrario de celle de Lupin III : L'avventura Italiana ?

On conviendra que le coté volontairement décalé et parfois absurde de LupinIII est évident.
Enfin après pour CB, j'ai dit que c'était une (pas la) caractéristique qui semblait émaner de cette série, mais c'est à toi de me dire si c'est le cas. Je répète que je n'ai pas visionné cette série.
Au-delà de ça, je conçoit très bien que des éléments de mise en scène par exemple puissent les relier.

Cowboy Bebop, le fond sonore jazz insère peut être le côté pédant que peut avoir ce genre musical, mais cette série est tout aussi décalée et absurde que Lupin III. (Bien sûr, d'après ma façon de voir ces deux séries, mais entre les combats où on évite les flingues avec quelques jeux de jambes et l'absence d'épisode où l'équipe de mercenaires finit sur un succès, je ne vois pas le sérieux de cette série.)

Et dans mon message précédent, xeno, je n'ai pas voulu te contredire, mais juste te pousser à préciser certains points que je trouvais abordés bien superficiellement. Et quand je parlais de la Belle Époque, ce n'était pas pour parler de l'Europe et du cadre du récit, mais bien de l'ambiance fantasque, ce refus de prendre avec sérieux une histoire, mais qui lorsqu'on s'y attarde montre en fait un grand malaise.

Il y a bien plus de choses en communs dans les épisodes de Lupin que n'importe quelle série qui a un fil rouge apparent, mais si fragile dans la longueur.

xenofab a écrit:Et pour Gundam c'est moi qui ne saisi pas le rapport, oui c'est emblématique de l'époque coté thématiques SF.

Pour qui connait connait un peu l'histoire, c'est surement évident. Mais si je montre à n'importe qui le dernier Gundam, je ne suis pas sûr que le premier réflexe soit celui de l'association aux années 70.