Animeka

Synoptique

Nous suivons le quotidien de Minato Narumiya, un passionné de kyudo (tir à l'arc japonais). Durant ces années, Minato a pratiqué ce sport, cependant à cause d'un certain événement, il fuit désormais ce dernier.Au lycée, Minato rencontre de nouveaux amis qui vont lui redonner goût à ce sport. Avec son nouveau club, lui et ses nouveaux amis vont essayer de remporter le tournois préfectoral.

Mon avis

Alors, je viens de regarder le premier épisode, et, le moins de ce que l'on peut en dire, c'est que, d'un point de vue technique, c'est irréprochable, la qualité des animations, la fluidité, le chara-design est réussi.

Aussi, l'histoire semble être un énième animé de sport, on aime, ou on aime pas, le club en ruine, le héros qui gère au début mais on sait pas pourquoi il veut plus en faire, le tournoi à la fin. Le club qui forme des amis.

Cependant, le thème du tir à l'arc semble être intéressant, je me suis laissé porté par l'histoire de ce sport, l'animé semble nous laisser le temps et nous prend par la main pour en comprendre les règles. Les héros semblent tous de bonne volonté !

J'ai commencé étant en manque d'un animé sport et surtout le tir à l'arc je trouve ça classe.
Le ton de l'anime est très sérieux.

Édit: j'ai passé un bon moment. En 13 ep ça passe bien, plus ca m'aurait peut-être lassé.
Je conseille pas forcément a part si vous voulez du drame léger, des discussions légères et une démonstration de sport calme et sérieuse.

hé bien, je reviens ici après quelques semaines, je viens de terminer les 13 épisodes, en voici ce que j'en retiens :

Dans l'ensemble, c'est un animé que je qualifie de très bon : D'abord d'un point de vue technique, rien à dire, la qualité des animations, le modélisme des personnages, ainsi que la fluidité, en passant par les couleurs employées, tout sur le plan technique est irréprochable.

Ensuite, dans l'histoire, c'est un classique absolu, l'ensemble des codes du genre y sont : Le lycée, le club, le personnage introverti qui perd un proche, qui perd sa capacité à être le meilleur dans sa capacité, l'amitié qui arrive à remonter tout ça.

Je parle de classicisme, mais je n'ai pas dit que c'était une mauvaise chose, puisque ici, Tsurune arrive à maîtriser l'ensemble de ces genres, à les sublimer dans la sauce tir à l'arc, ce qui en ressort un anime lent, doux et léger : Les enjeux sont légers, les quelques dramas se résorbent assez simplement et rapidement (en 13 épisodes, on n'a pas non plus le temps de développer des intrigues très très longues, ou des sous-arcs). La relation entre les personnages a quand même bien le temps de se développer et c'est avec plaisir que l'on voit ce groupe de jeunes évoluer et grandir à travers cette discipline.

L'un des atout majeurs aussi de Tsurune, c'est son thème : Le Kyudo. Si je vous parle de tir à l'arc, vous pensez, je pense, comme moi, aux tirs à l'arc professionnels que l'on retrouve, par exemple, aux retransmissions télés lors des jeux olympiques ? Avec des arcs en carbone très perfectionnés et de la technologie pour améliorer les tirs ? Ici, Tsurune présente la version japonaise de cet art, puisque oui, il s"agit d'un art martial, au même titre que le Judo par exemple, vous y découvriez les codes, les règles, et la culture qui s'articule autour du Kyudo.

Alors oui, en conclusion, je vous invite à découvrir l'univers du Kyudo à travers Tsurune, vous y découvrirez un anime rafraîchissant dans son thème, divertissant et léger dans son rythme. Une bonne pioche pour ma part !

Pour ma part, j'ai un avis plus tiède, puisque j'ai trouvé ça sympa sans plus.

L'anime a une identité propre à travers un rythme assez lent pour le genre (sport) et la réserve des personnages.
Ça va très bien également avec le thème du kyudo qui est bien traité et qui fait valoir non seulement le talent mais aussi un aspect plus introspectif.

En revanche, l'anime aurait pu faire beaucoup mieux au niveau de ses personnages principaux, qui se révèlent soit lisses et fades, soit stéréotypés. D'ailleurs, le personnage le plus intéressant est un personnage secondaire du coup (le coach).

La fin également est assez précipitée.