Sith a écrit:J'ai commencé ce mardi Evangelion (merci Netflix t'as du bon quand même!) et je dois bien avouer que je comprends mieux pourquoi tout le monde parle en si bons termes de cet anime.
Là il n'a rien "d'exceptionnel" mais je le regarde en 2019 et il date de 1995. Alors j'imagine qu'en 1995, il était exceptionnel.
Sith a écrit:Alors soit j'en suis pas encore arrivé au moment où les scénaristes vont exagéré leur côté "-dere", soit les gens ont accumulé tous leurs souvenirs de plusieurs séries (celle-là et d'autres (peut être car je vois beaucoup de séries Evangelion sans vraiment comprendre leur ordre chronologique...)) et ont créé dans leur esprit une représentation différente de ce qu'ils ont vu.
Drizztou a écrit:Tristement, en tant que héros, Shinji, est toujours resté exceptionnel dans le milieu des animes japonais et en particulier des shonens.
Je pense que c'est la seule chose de cet anime que aucun autre n'a jamais vraiment repris : un ado normal avec des émotions et des réactions normales, ainsi qu'un développement cohérent. Et c'est extrêmement dommage.
Encore aujourd'hui dans les shonens (Boku no hero Academia, Black Clover, etc...), on est resté bloqué dans le moule de DBZ, tant il permet des personnages facilement reproduisibles et pour peu d'efforts, mais pour un résultat médiocre.
le gritche a écrit:Drizztou a écrit:Tristement, en tant que héros, Shinji, est toujours resté exceptionnel dans le milieu des animes japonais et en particulier des shonens.
Je pense que c'est la seule chose de cet anime que aucun autre n'a jamais vraiment repris : un ado normal avec des émotions et des réactions normales, ainsi qu'un développement cohérent. Et c'est extrêmement dommage.
Je ne sais pas si on peut aller jusque là. Alors que dans le dessin animé occidental, le héros doit être au moins actif dès le départ, volontaire, compétent ou prometteur, j'ai l'impression que les mangas et anime proposent plus de héros passifs, incompétents, banals ou subissant un série d'échecs assez longue avant de s'imposer. Ca permet bien sûr de créer une courbe de progression plus importante mais c'est peut-être aussi une spécificité japonaise que de proposer des héros "ingrats" (grosses guillemets) durant une fraction conséquente du récit, chose que les scénaristes de cartoons américains semblent trouver rédhibitoire par exemple, avec très peu d'atermoiements ou de faiblesses tolérés.
Du coup je me demandais si Shinji ne se rattachait pas à une forme extrême de ce type de héros (cf. End of evangelion), même si j'avoue qu'il m'a toujours semblé unique. Dans tous les cas, je pense que les fragilités des héros japonais ont contribué à les rendre plus attachant auprès d'une audience internationale qui a pu s'identifier à eux ou apprécier de suivre leur évolution qui tranchait avec les figures monolithiques habituelles.
Ash!! a écrit: j'ai préféré attendre que les 4 sont disponible pour les enchaîner.
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