Theotenai a écrit:
Le Synopsys tiré de la fiche Animeka :Alors qu’elle était tout petite, Shion a été témoin de l’assassinat de ses parents dans sa maison. La seule pièce à conviction laissée par le meurtrier était une pièce d’un jeu de Shougi (le Roi). A cause du traumatisme reçu, Shion a perdu l’usage de la parole et est adoptée par un ami de son père. Sept ans plus tard, elle participe à un tournoi de Shougi afin de passer professionnelle. Malgré son très jeune âge, elle arrive à rester invaincue depuis le début de la compétition. Cependant, plus elle progresse dans le milieu et plus elle est victime de pressions malsaines. En effet, tentative de kidnapping et lettres de menaces arrivent à son encontre rendant ses parents adoptifs ainsi que la police inquiets en raison de son passé. Malgré tout, Shion décide de continuer en sentant qu’ainsi, elle pourra se rapprocher du mystère entourant le meurtre de ses parents.
-Syaoran-
La minute culturelle :Qui du
Chaturanga indien ou du
Xiangqi chinois est à l'origine de notre
jeu d'échec ? On en sait rien. On est sûr que le
Chaturanga est apparu au Vème siècle, c'est peut être aussi le cas du
Xiangqi mais c'est moins sûr, et celui-ci est peut-être donc lui aussi issu du
Chaturanga.
Toujours est-il que le jeu est arrivé en Perse vers l'an 600 où il prend le nom de
Chatrang. Les Arabes l'adoptent et le développe lorsqu'ils envahissent ce royaume et le nomment
Chatranj (oui, çà change pas grand chose...). Le jeux atteindra l'occident avec l'Espagne Musulmane et il prenfra sa forme de
jeux d'échec que l'on connait actuellement vers 1650.
En orient, le
Xiangqi (variante du
Chaturanga ou le contraire, visiblement la réponse n'est pas prête de se faire jour, à moins de nouvelles découvertes historiques) se développe dans son coin et arrive au Japon pendant l'
époque de Nara (710-794). C'est au XVIème siècle que les différentes variantes donnent le
Shogi actuel.
Ce qui est certain c'est qu'il suffit de lire les règles pour se rendre compte de la parenté évidente entre nos
Echecs et le
Shogi. Dans les deux cas, le but et de "mater" le roi adverse à l'aide de différents types de pièces, chacun possédant une façon de se déplacer. Les plus grosses différences se trouvant dans le fait qu'au
Shogi, les pièces peuvent être promues et ainsi gagner des types de déplacements supplémentaires, et que l'on peut utiliser les pièces prises à l'adversaire.
Revenons à nos mouton :Shion no ou se passe donc dans l'univers du Shogi professionnel et à ce titre, difficile de ne pas faire de comparaison avec
Hikaru no Go. Et on aurait en partie raison. En effet, on retrouve dans
Shion no ou la tension du combat sur le plateau que l'on pouvait ressentir dans
Hikaru no Go, et ce, même si on ne connait rien du tout au Shogi ce qui est mon cas. Tout en découvrant ce monde des joueurs pro, on se prend à angoisser avec les joueurs confrontés à leurs forces, leurs faiblesses, leurs doutes, leurs peurs, leurs espoirs... et le plateau de jeux devient une aire de combat redoutable.
Mais la comparaison va s'arrêter là, car dans Shion no ou, notre personnage principal a un passé des plus tragiques qui donne un ton sombre à l'anime. Les parties de Shogi, en plus des pressions malsaines exercées et des recherches de la police, vont faire remonter à la surface des souvenirs enfouis qui peut-être mèneront à la résolution de l'enquête. Le tout se mêle et s'entremêle très bien. Et bien que l'on se fasse rapidement des soupçons, les apparences sont parfois trompeuses, le mystère et le pourquoi restent entier tout au long des épisodes.
Les personnages :On s'attache très vite au personnage principale, cette petite fille de 13 ans qui ne prononce pas un mot, au passé tragique, forte, reposante et souriante, qui a, par la force des choses, mûrie trop vite.
Mais certains personnages secondaires sont loin d'être en reste et sont particulièrement réussis. Des amitiés et des inimitiés s'installent et se renforcent le plus naturellement du monde et on suit leurs propres parcours avec autant d'intérêt que les parties et la résolution de l'enigme.
Et la technique ?Les graphismes et animations sont bons, le chara design est réussi, rien à redire là dessus. Je n'ai pas vraiment remarqué les musiques, je ne les qualifierait donc pas d'exceptionnelles mais elle jouent parfaitement leur rôle.
En résumé : Etant donné que j'ai vu 18 épisodes sur les 22, je préfère attendre de voir comment tout cela se termine pour donner un avis définitif. Toujours est-il que j'ai englouti ces 18 épisodes.
Etant joueur de Go, peut-être est-ce la réminiscence d'
Hikaru no go qui m'a fait découvrir les animes, qui m'a donné cette image très positive de
Shion no ou... Ou alors l'attachement à cette petite fille hors norme... ou les deux ? C'est possible, je ne sais pas. Alors le mieux est que vous vous fassiez votre propre opinion !