Animeka

Sans compter les filles sur lequelles Makoto exerce ses phantasmes. Parce qu'elle se laissent faire les bougresses !

(Heureusement que le sang est noir...)

Makoto apparaît encore plus explicitement comme un vrai salaud. C'est un peu abusé que toutes les filles soient folles de lui alors qu'elles savent toutes qu'il couche avec la première venue... On a l'impression que toutes les filles deviennent des cruches crédules quand elles sont amoureuses -_-

Et je ne m'attendais pas à une fin aussi gore, ca traumatise bien

On voit qu'à partir des épisodes 7-8, Makoto apparait comme un connard de 1ere classe. Et le dernier épisode fait vraiment flipper avec Katsura qui tient la tête de Makoto dans ses bras

les deux copines s'entretuent ou que l'une tue l'autre pour se suicider après, et que le héros reste tout seul comme un abruti du coup, à se rendre compte de ce qu'il a perdu. C'est une punition encore plus douloureuse que la mort en quelque sorte, surtout si il fini lui aussi par se suicider après. Enfin pour l'animé c'était peut-être un peu trop encore.

Contrairement à plusieurs personnes, je ne trouve pas Makoto haïssable, parce que d'une part il a très peu de personnalité, se contenant d'un air hébété ou d'un "euh" quand une fille lui parle. D'autre part,il semble livré à son désir sans faire montre de perversité, de cynisme ou de cruauté, ou du moins sans qu'il en réalise toute l'étendue (sauf à la fin). Il est bien sur capable de quelques remarques pertinentes et d'une sorte de séduction naturelle (s'opposant à la pitrerie de son camarade, qui est un cliché bien connu du personnage secondaire pervers et déjanté qui ne trouvera pas de copine alors que son ami flegmatique les tombera toutes, ce que je trouve cruel mais passons...) Il me semble coupable de n'avoir fait aucun effort pour comprendre les filles qui gravitent autour de lui, ignorant leurs sentiments sauf s'ils sont au profit de son désir immédiat. C'est un tel dialogue de sourd (cf la thématique du portable) qui conduit à la scène ou Makoto n'arrive plus à joindre sur portable aucune de ses conquêtes, sauf Kotonoha qui l'attendait à l'extérieur. Donc un perso qui m'inspirerait un vague mépris pour sa bêtise, en soulignant le fait qu'il est capable de regretter et d'éprouver des sentiments (cf la fin après le générique)

Et puis, on ne peut lui en vouloir quand on voit les filles, que diable ! Je ne les traiterais pas de cruches, car le ton de la série fait qu'elles ont l'air un peu moins niaises que d'habitude, notamment sur la question du sexe: elles ont aussi des désirs et ne condamnent pas systématiquement ceux des garçons.
Il y a Kotonoha, qui à la différence des autres, n'est pas tentée par le sexe (cf la scène où elle dit ne pas vouloir qu'on lui caresse les seins) Cette fille visiblement d'une famille riche perdra ses illusions d'un amour à la "prince charmant" pour se raccrocher à ce que Makota voudra bien lui donner. Cette cruche insupportable aura au moins l'intérêt d'être obsédée dans son idée qu'elle sort avec Makoto au point de faire porter le chapeau sur Sekai avant d'accomplir cet acte meurtrier qui confine à la folie.
Sekai, dans la figure de "l'entremetteuse que le héros préfère en fait", comprend vite la personnalité de Makoto mais tombe malgré tout amoureuse de lui, allez savoir pourquoi, et perd beaucoup de son intérêt, n'arrivant pas à faire en sorte qu' il rompe avec Kotonoha. Si j'ai bien compris, sans sa copine, elle pleurait tout le temps. Elle devient donc barge et n'arrive pas à retenir Makoto avec son histoire de grossesse.
Ce dernier était également aimé par la fille aux yeux rouges (l'amour a ses raisons), Sekai le savait mais bref, advient de ce qui doit advenir. Pourtant, il avait couché entre-temps avec son ami du collège qui n'avait visiblement aucune attente particulière, mais sera néanmoins déçue de son comportement.
Il y a enfin les trois cochonnes qui le veulent pour elles toutes seules, l'utilisant comme un objet puis passant à un autre (ahah!) Bref, je n'en ai pas voulu au mâle de céder à ces victimes consentantes, et j'ai presque eu pitié de ce benêt exaspérant qui sort finalement victime de tout ce micmac ,le dernier acte se jouant après sa mort avec la confrontation de Kotonoha et Sekai (et du vrai sang noir moisi). Morale: méfis-toi de la cruche qui dort (je plaisante)

Comme nombre d'anime, School Days souffre de trop de carences dans la psychologie des persos pour que le drame puisse me toucher. Tout cela est bien maladroit même si l'intention y est.
J'ai quand même trouvé ce que j'étais venu chercher, en deux mots un héros qui pouvait coucher avec plusieurs filles, une ambiance étudiante plus réaliste, etc. La fin macabre a pimenté le tout de façon satisfaisante.

Bon, ce n'est pas mon opinion définitive sur School Days, mais en tout cas je dis vive les erogames !