
Il faut savoir à quoi s'attendre, bien sur. Tout est là. Kimikiss est un shojo sans harem (j'ai toutefois remarqué une scène fanservice assez subtile) servi par un chara-design d'une rare qualité, ce qui est une motivation aussi valable qu'une autre pour mater ce genre d'anime. On n'est pas dans le schéma où les persos deviennent très tôt amoureux et se regardent avec les joues empourprées jusqu'à ce que la montagne de quiproquos et d'interruptions qui les accablent veuille bien les laisser avouer leur amour. Je préfère l'autre type de déroulement employé par Kimikiss, certes tout aussi stéréotypé que le premier mais qui maintient la tension jusqu'à la fin.
Chez les garçons, Kouichi et Kazuki s'en sortent plutôt bien en temps que personnages principaux. On se bornera à dire que le premier n'est pas trop gnangnan et que le second - qui joue au foot - évolue de manière satisfaisante. La déception vient d' Eiji, beau gosse apathique qui sonne creux, un comble pour un saxophoniste (pardon).
Mao est mon personnage préférée, fille très belle ET possédant un caractère, à l'inverse de la timide et sans saveur Yuumi. Sakino la footballeuse est l'autre fille qui possède un caractère, ce qui la rend également sympathique. Enfin, Eriko est l'intello très froide qui veut décomposer l'amour en une expérience scientifique: elle aurait mérité d'être plus développée mais ça va.