[Madhouse] Yojouhan Shinwa Taikei

[Theotenai]

Fiche Animeka

Synopsis :
Un jeune étudiant entame sa première année dans une université de Kyoto, l'ancienne capitale du Japon. Comme la plupart de ses camarades il entre dans un club de loisirs. Un an passe et un évènement étrange ramène l'étudiant au début de l'année. Il profite de cette nouvelle chance pour choisir un nouveau club, vivre une nouvelle vie et faire de nouvelles expériences. Mais à la fin de cette nouvelle année, il est renvoyé à nouveau au début de sa scolarité et le cycle recommence sans fin. Fort heureusement il reste plein de clubs de loisirs à tester et tellement de nouvelles choses à vivre et revivre sans fin.
-Kazé-

Avis après un ep. :
Voici enfin que débarque le dernier bébé du réalisateur de Mindgame, Kemonozume et Kaiba.
Etant admirateur de ses précédentes réalisations et vu que c'était pour moi l'une des deux seules séries potentiellement intéressantes de la saison, je l'attendais évidemment de pied ferme.
Eh ben quelle déception ! J'ai décroché au bout de 10-15mn laissant tourner le reste en faisant tout pour ignorer la logorrhée verbale incéssante afin de pouvoir apprécier la musique sous-mixée. Comment dire... C'est verbeux, ça parle - à toute vitesse, mais vraiment à tout blinde - tout le temps, sans le moindre temps mort. Visuellement c'est pareil, alors certes y a de chouettes idées visuelles : parfois des mélanges avec de vraies photos, des couleurs un peu pastelles, un design intéressant. Mais ça n'arrête pas une seule seconde, ça finit par faire presque mal aux yeux, impossible à suivre. C'est même pas nerveux, c'est carrément stressé, ça dégueule dans tous les sens tant visuellement qu'auditivement. D'habitude ses oeuvre sont "naturellement" originales, ici j'ai eu l'impression qu'il a voulu "faire original", ça parait tellement trop cérébral, artificiel.
Seule point positif, le peu qu'on arrive à entendre de l'OST est vraiment magnifique.
Grosse, grosse, grosse déception... Je ne pense même pas être capable de regarder le second épisode.

[le gritche]

Oui ça va être une sacrée gageure, même si j'espère que c'est moins la galère sur le kazé TV. En tout cas j'ai aucun plaisir à galérer sur du texte comme un robot sans affect. Je vais me faire un devoir de persister mais je regrette amèrement de ne pas parler japonais, autrement ça passerait comme une lettre à la poste, la griserie en plus.

Tiens, comme autre anime qui va à tout berzingue (mais pas autant) j'ai terminé Overman King Gainer et je ne sais toujours pas quoi en penser, si ce n'est qu'un rythme effréné est un défaut. Le studio bosse trois fois plus, le spectateur en jouit deux fois moins.

[Syaoran]

Voici enfin que débarque le dernier bébé du réalisateur de Mindgame, Kemonozume et Kaiba.

Je n'ai pas encore vu l'épisode, mais le papa de Kaiba n'est que directeur du projet, l'histoire n'est pas de lui cette fois ci donc excepté au niveau du chara design ça risque être très différent des trois oeuvres précitées.

En tout cas vu vos commentaires j'ai intérêt à bien être réveillé avant de regarder l'épisode XD

[Theotenai]

C'était le cas aussi pour Mind Game, et Kemonozume n'a pas l'histoire la plus originale qui soit (loin de là, c'est carrément bateau) pourtant il a réussi à en faire quelque chose de vraiment très bon Pour le chara design, il change de chara-designer à chaque fois.

Non, là l'histoire pourrait être très bien, les persos sont très bien aussi, c'est pas le souci, c'est bien au niveau de la réalisation que ça pose problème. On est vraiment plus dans la poésie de Kaiba ni dans le côté décalé/mature de Kemonozume, on se croirait plutôt dans un nouvel opus de Sayonara Zetsubou Sensei dopé, passé en accéléré et en version psychédélique... :/

[FioutueGeek]

Et bah moi j'ai beaucoup aimé. CERTES, le débit est un peu (trop) rapide, mais c'est une constante dans l'anime de faire parler les persos cinglés/très intelligents à toute vitesse.
Le principal personnage, ici, appartient indubitablement à la première catégorie, quoique pour la seconde, cela reste très obscur/ compromis.
C'est très beau, j'adoooooooooooooore l'opening de Asian Kung Fu Generation (un des seuls groupes nippons écoutables), et c'est drôle. D'ailleurs, le rythme ralentit un peu sur la fin de l'épisode, ouf.

[BlastWizz]

Huhu sacrée expérience . Après un débit pareil, n'importe quelle autre série semblerait lente comme un escargot.
Alors oui c'est original, ça donne un côté cinglé et un humour cinglant, mais alors c'est beaucoup trop rapide...
Il ne faut pas flancher une seule seconde de peur de rater un dialogue à cause d'une subite accélération (parce que ça varie en plus), alors du coup impossible d'en profiter pleinement. Je pense que je vais regarder deux fois chaque épisode histoire de bien capter les deux visions de la série.
Sinon c'est très joli et bien déjanté, mais attention aux maux de crâne .

[wagram]

je vois vraiment pas l'interet d'avoir un debit aussi important (pas seulement la voix mais des multitudes de kanji dans tous les sens), meme un japonais a du mal a suivre a mon avis.

je ne vois absolument pas ce que cela apporte a la serie : autant ca avait un peu de sens dans zetsubou du fait de la nevrose du personnage et des themes traites, autant la je suis perplexe et je me dis que c'est un effet de mode (comme la technique d'edit sur les mario+holic/under the bridge/etc.). d'ailleurs a la fin je ne savais meme plus de quoi taikei parlait : a priori le but d'une oeuvre est de transmettre ses idees et pas juste d'en mettre plein la gueule

[le gritche]

L'épisode 2 est bien plus abordable, les monologues étant considérablement réduits, ce qui rend la narration plus efficace. L'histoire contée est plutôt drôle bien que plus terre à terre et sans fulgurance poétique que je ne saisirais pas.

Spoiler : Afficher...

Quand le leader du club de cinéma sur son palanquin compare le cinéma séducteur d'Hollywood à la "branlette intellectuelle" des œuvres d'auteurs, on peut se dire que le réalisateur de l'anime est parfaitement lucide sur les reproches qu'on pourrait lui faire. Pour moi l'épisode semble démontrer qu'il ne veut être enfermé dans aucun des extrêmes mais continuer de nous divertir tout en revendiquant une liberté de ton et de création.

[BlastWizz]

L'épisode 2 est bien plus abordable, les monologues étant considérablement réduits, ce qui rend la narration plus efficace

Je ne savais pas si ça venait de moi ou de l'épisode en lui-même, mais j'ai moi aussi trouvé celui-ci beaucoup plus accessible, surtout en comparaison avec le premier. Bon, il reste encore malgré tout quelques soudaines accélérations qui demandent une attention de tous les instants, mais globalement c'est quand même bien plus agréable.
Pour l'instant j'aime bien, sans plus.

[wagram]

pareil que mes 2 camarades, tres bien equilibre : on perd pas la moitie de la trame en eternuant par erreur et l'histoire est plaisante a suivre (sans plus, je vois pas de message cache comme le gritche et le canevas est classique), le duo (trio avec la fille que j'adore au passage) est bien installe, ca part vite et c'est bien synchro (la realisation est super propre, ca faisait longtemps que j'avais pas vu un episode de japanime aussi bien cadre).

je vois pas trop encore l'influence de kaiba (pour la realisation donc), ca me fait plus penser a SZS en influence (bizarrement c'est plutot le CD qui me fait penser a kaiba via Nobutaka Ito)

par contre truc bizarre le heros a presque la voix de zetsubou sensei mais ce n'est pas le seiyu, c'est bizarre ca

[le gritche]

9ème épisode.

Je trouve un charme certain à cet anime. On ressent la mélancolie des possibles, cette impression éternelle qu'on aurait pu vivre de meilleures expériences en faisant ceci ou cela, qui trouve un écho ironique dans ce tatami galaxy.

Spoiler : Afficher...

Le héros n'est jamais satisfait de ses choix, ce qui semble activer le reboot (sauf dans le 9ème ?). Son meilleur "ami" Ozu - au seiyu bien reconnaissable - semble au contraire tirer partie des clubs dont il fait partie, tout particulièrement dans le 9ème. Machiavélique, débrouillard, douteux avec son faciès diabolique, on l'apprécie quand même parce qu'il ne gamberge pas sans cesse et se joue des embuches, ses mobiles n'étant pas forcément ceux qu'on croit.

Les histoires de chaque épisodes sont assez touffues et justifient sans doute une 2ème visionnage (je ne les regarde pas sur kazé TV). L'ambiance souvent crépusculaire, les monologues du héros et le caractère itératif de l'histoire donne une sensation d'enfermement intéressante: il y a comme une énigme et il faut en trouver la clef.

edit: l'anime s'est conclu d'une manière finale qui termine son récit en bouclant sa boucle.

Spoiler : Afficher...

Le pitch est résolu un peu sagement mais avec optimisme. On comprend définitivement Ozu et la position habituelle entre lui et le héros semble quelque peu renversée ce qui est de mon point de vue triste, classique, mais acceptable. On a compris la thématique concernant les opportunités à saisir, mais aussi le fait qu'on ne peut tendre à connaître les gens qu'en découvrant leur multiples facettes (cf. la scènes des multiples sprites qui constituent petits à petits une image 3f: belle réussite)

Il y avait de bonnes idées visuelles, un style crayonné, tremblé ou criard mêlé de photos qui changeait de la froideur informatique ordinaire. Le blabla de certains dialogues aurait parfois pu être aminci mais c'était aussi une qualité de cette oeuvre, qui au demeurant n'est pas un mindfuck mais se destine à un public étendu, pour qui les tribulations du héros auront sans doute un sens.