Bakuman saison 1, terminée.
Ma patience a été récompensée. La seconde partie de l'animé est nettement plus intéressante, on met presque au placard l'histoire d'amour bien mièvre qui reste tout de même l'objet de notre schéma actantiel (
cf).
Bakuman nous parle enfin de manga, le rythme devient plus soutenu et même si l'on reprochera quelques incursions fan-service discutables, celles-ci sont complémentaires de l'aspect ouvertement shōnen du titre ; on perd en crédibilité mais l'ambiance s'en trouve moins austère.
Les personnages sont oubliables, peu recherchés mais néanmoins sympathiques (Hattori-san), et si l'on suit leurs aventures avec intérêt c'est tout aussi bien pour les empreints nekketsu (doux crescendo vers la puissance et la gloire) que pour le caractère encyclopédique de ces scénettes nous apprenant plein de choses sur le milieu intransigeant du manga, le mélange est plutôt bien pensé.
Je conseille la série au gens perméables à un certain degré de niaiserie, au-delà vous y trouverez un divertissement correct non dénué d'une certaine richesse. Ceux ayant déjà lu le manga peuvent sans doute passer leur chemin, les autres pourront découvrir Bakuman selon le support qu'ils préfèrent.