Hist. orig. : Scott O'Dell
Réalisateur : Bernard Deyriès
Scénario : Jean Chalopin
Dir. artistique : Mitsuki Nakamura, Toshiyasu Okada
Musique : Haim Saban, Shuki Levy
Fiche de l'animé
Origine : Japon/France
Titre original : Taiyô no Ko Esteban
Type : Série TV
Genre : Historique
Année de prod. : 1982

Introduction
Les Mystérieuses Cités d'Or est de la veine de ces séries qui ont servi de tremplin à toute une génération pour s'immerger dans l'univers de l'animation japonaise, sujet qui a si mauvaise presse sous nos latitudes... Et pourtant : parmi ceux qui crient au péril jaune à chaque apparition d'un dessin animé nippon sur nos écrans, n'y a-t-il pas des jeunes ingrats qui ont été nourris de Candy, Goldorak, Rémi ou Albator pendant leur enfance ?
Résumé
1532. À la mort de son tuteur, Esteban, 12 ans, apprend la vérité sur sa naissance : il a été sauvé par le marin Mendoza alors qu'il se trouvait sur un bateau à la dérive sur l'océan Pacifique. Esteban est devenu populaire à Barcelone, où il a été élevé, car l'enfant a la faculté de faire disparaître les nuages, ce qui lui a valu le surnom de " fils du soleil ". Plus rien désormais ne le rattachant à l'Espagne, il part avec Mendoza vers le Nouveau Monde, à la recherche de ses origines. Sur sa route il rencontrera Zia, une jeune Inca arrachée à son peuple par les espagnols, qui sait déchiffrer les quipus et qui porte le même médaillon que lui ; puis Tao, un indigène des îles Galápagos, descendant de l'Empire de Mû, un peuple technologiquement avancé qui a prospéré au temps où tous les continents n'en formaient qu'un.
Sans le savoir, les trois enfants réunis par la destinée possèdent les trois clefs de la première des sept légendaires Cités d'Or... Pour y parvenir ils découvriront Solaris, un immense navire mu par la puissance solaire, puis le Grand Condor, la machine volante qui leur permettra de traverser le continent. Mais leur route sera constamment barrée par les espagnols, dévastant systématiquement les villes qu'ils rencontrent ; par Marinché, une inca dissidente assoiffée de richesses, et finalement par les Olmèques, une tribu descendant de l'Empire de Mû, qui voient dans le Grand Héritage - le trésor que renferme la Cité d'Or - l'unique solution à la perpétuation de leur race... Aucun de ces hommes avides ne s'imagine qu'ils vont provoquer la destruction irrémédiable d'un formidable amoncellement de connaissances et déclencher un processus qui va mettre en péril la planète tout entière...
Jean Chalopin
On retrouve ce nom au générique de bien des dessins animés des années 80 (et des années 90 aussi, mais maintenant on coupe les génériques !) ; en effet, ce bourreau de travail a commencé son labeur à l'âge de 14 ans et a créé DIC à 21. Dès le début de sa société, ce producteur et scénariste s'illustre comme le pape du dessin animé en France : si jusqu'en 1980 DIC Audiovisuel ne produisait que des émissions d'intérêt public (sécurité routière, économie d'énergie, etc...) ou de petits dessin animés (Boff, diffusé sur FR3), en 1981, en association avec Nina Wolmark (celle qui sera plus tard la créatrice des Mondes Engloutis) et Bernard Deyriès, il produit et réalise Ulysse 31, le premier long dessin animé franco-japonais. Ayant d'abord approché Toei Animation pour la création d'Ulysse, le travail sera finalement confié à Tokyo Movies Shinsha (TMS) : Shingo Araki lui-même (Lady Oscar, entre autres bijoux de l'animation) créera certains personnages dont Télémaque et Noumaïos. (Note intéressante : seuls les douze premiers épisodes, c'est-à-dire ceux sur lesquels Shingo Araki a travaillé, ont été diffusés au Japon)
De ce premier travail au pays du soleil levant, il conservera quelques collaborateurs talentueux tels que Dezaki et Sugino, qui s'étaient déjà illustrés sur des séries comme Rémi ou L'Île au Trésor, et qui travailleront plus tard sur Blondine au Pays de l'Arc-en-Ciel (Rainbow Brite), ainsi que Michi Himeno, une dessinatrice ayant longtemps travaillé aux côtés de Shingo Araki qui, elle, participera à la création des Entrechats.
Devant le grand succès remporté par Ulysse 31, Jean Chalopin établit avec Andy Heyward DIC Enterprises à Los Angeles en 1982 où il se charge d'utiliser des capitaux américains pour faire fabriquer au Japon des séries qui deviendront des succès mondiaux avec, dans le désordre : Les Entrechats, Les Minipouss, Les Bisounours, Jayce et les Conquérants de la Lumière sans oublier L'Inspecteur Gadget (créé et réalisé par Bruno Bianchi), qui restera le plus grand succès de DIC puisqu'il est rediffusé aux USA depuis sa création.
Pourtant, en 1987, les financiers commencent à bouder le dessin animé ; pour se diversifier, Jean Chalopin crée JetLag, une société qui produira des films en prise de vue réelle. Il n'abandonne pas pour autant le DA puisque DIC produira encore Denis la Malice et Les Popples. Finalement, en 1988, la tension monte et les investisseurs américains ne supportent plus de voir un français à la tête de DIC, devenue numéro 1 mondial du dessin animé télévisé. Apparemment à cause de diverses pressions - et peut être suite au rachat par des compagnies américaines des parts de Radio Télévision Luxembourg dans DIC - Chalopin préfère se retirer et ouvrir en Europe le groupe C&D (Créativité et Développement) qui ne crée à ses débuts qu'un seul dessin animé : Les Diplodos. L'activité de sa nouvelle société sera surtout centrée sur des live comme La Lucarne d'Amilcar, Le Saint, etc. C&D prendra son véritable essor en 1991 avec la sortie de plusieurs séries achetées ou coproduites par AB Productions: Sophie et Virginie, Michel Vaillant, Cupido et Les Jumeaux du bout du monde.
De l'autre côté de l'Atlantique, DIC est désormais entre les griffes acérées de Mickey ! (Disney a racheté ABC qui elle-même détenait CAP Cities, actionnaire principal de DIC... compliqué, non ?!)
Après avoir partagé sa vie jusqu'en 1995 entre la France et les Bahamas, Jean Chalopin accompagné de sa femme chinoise et ex-mannequin de son état (!) est revenu dans notre doux pays, où il a ouvert une société de développement (probablement de programmes audiovisuels) nommée "Jean Chalopin Consultant".
En tout état de cause, c'est la polyvalence qui caractérise cet entrepreneur puisqu'il s'est aussi investi avant tout le monde en France dans le concept de parcs d'attraction et que - dans un domaine complètement différent - il possède toujours une société de négoce de projecteurs de théâtre (JC Lampes).
A part ça... il a roule en Demler et il a un château dans l'Essonne, mais c'est quand même la moindre des choses quand on a entrepris et produit tout ça...
Personnage
Esteban:

Zia:

Tao:

Pichu:

Mendoza:

Sancho et Pedro:

Gaspard et Gomez:


Papa Camayo:

Prophete voyageur:

Menator:

Calmeque:

Perso c'est une série de mon enfance , j'ai adoré (et j'adore encore même si nivo dessins il a prit un coup de vieux ) , je pense que ces un monument de l'animation ... d'autres avis...?
J'ai aussi apprit de source non-officiel que la suite pourrait peut-etre voir le jour ... wait and see

Sources
Dvd Anime
Citée d'or.com
knoertzer
Edit Nimue : La fiche animeka : Taiyo no Ko Esteban / Les Mystérieuses Cités d'Or
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Oh! that my young life were a lasting dream!
My spirit not awakening, till the beam of an eternity should bring the morrow.
[ Ce message a été édité par: Saian_Ji le 2004-04-08 08:34 ]