2004, 13 épisodes, Production IGUn énorme up pour cette fantastique série que j'ai raté lors de sa diffusion
*merci frérot
*On est un peu dans la situation de Mahou Tsukai où une sorte de magie, disons animiste, ici le pouvoir de contrôler le vent, s'insère dans la vie quotidienne de notre héroine (Nao) et de ses amis. On retrouve cette intrusion sans tambour et trompette d'élément irationnel mais qui s'insère parfaitement et qui devienne crédible après quelques minutes.
Pourquoi ?
Parce que c'est de la poésie et que l'équipe de Fuujin Monogatari nous donne les moyens de plonger corps et âme dans leur fantaisie à travers un prisme créatif impressionnant. On retrouve également la douceur, la quiètude d'un Mushishi, la fausse naiveté de Hanada et Natsume. Enfin que du bien et du bon

Et l'animation dans tout cela ? Ah ouais, là cela devient compliqué

ce n'est pas du tout réaliste, il y a un parti pris d'évasion très fort, une sorte de magie et innocence dans le ton pastel, presque cell-shading, délavé et fantasmagorique (i.e. la représentation du souffle du vent) qui peut rebuter. Il y a un peu de Miyazaki période pré-totoro qui traine aussi.
Enfin, faut voir : les épisodes 1 et 2 (très différent, le 1er est parmi les 20 minutes d'animation les plus enchanteresse que j'ai vu depuis des années) vous permettront de vous faire une opinion assez bonne de la série complete.
La musique est omniprésente et parfaitement intégrée.
Le char design est assuré par Masatsugu Arakawa qui a travaillé sur Aria, Haibane Renmei, Ghost in the shell, Patlabor ou Skip Beat.
Le directeur est Junji Nishimura qui dirige en ce moment Soul Eater et précédemment True Tears.
Un moment onirique parfait.
j'ai une analogie un peu foireuse de pure fan de J-RPG : la série est à l'anime ce que Windwaker est à la série des Zelda



