
Impossible de répondre d’emblée, comme ça, en citant un anime. Mais je vais donné ma réponse.
De 4 à 14 ans, je ne pense pas qu’on puisse parler de passion, on accroche, oui, mais de là à développer une véritable passion, non. Et pourtant, ce sont toutes les séries vues quand j’étais enfant (Goldorak, Maya, Albator, Ulysse 31, les Mondes Engloutis, les Mystérieuses Cités d’Or), qui ont formé mon addiction, développant le fait qu’une histoire, racontée en image, me fait ressentir des émotions bien plus fortes que des acteurs à l’écran.
A partir de 15 ans, les séries animés m’intéressant moins que les livres, je ne crois pas que j’ai pu être passionnée. Mais j’aimais bien, quand je tombais sur une série d’animation japonaise sur la cinq ou ailleurs (Sailor Moon, Cat’s Eyes et Nicky Larson, les Chevaliers du zodiaque), je regardais toujours, même si une partie de mon cerveau trouvait ça crétin, l’autre réclamait toujours de voir la suite.
Une fois dans le monde du travail, un rythme de vie s’installe très (trop réaliste), il n’y a plus guère de place pour l’animation, ni dans les conversations entre collègues, ni dans les conversations entre amis… Et puis un jour, en zappant chez quelqu’un qui a Canal SAT, je tombe sur Hellsing ! Le choc, c’était la première scène du premier épisode, je n’étais pas chez moi, je ne pouvais pas décemment décider du programme mais j’ai regardé avec empressement le magazine tv qui trainait chez lui pour relever le titre. Une fois chez moi, direction internet, recherche Hellsing, nous sommes entre 2004 et 2005, et je tombe sur la fiche Animeka.
Après… ce fut simplement comme si j’avais ouvert la boite de Pandore, toutes ces connaissances oO ! Le nombre de séries incroyable dont je ne soupçonnais pas l’existence ! Cette année-là, j’ai découvert Hellsing, Cowboy Bebop, Chronique de la guerre de Lodoss, Elfen Lied pour les plus marquants et je réalisais, par la même occasion, l’évolution, la modernisation des thèmes abordés dans les séries, la qualité des scenarii même celles s’adressant à un public d’enfant : Cardcaptor Sakura ou plus ado : Fruits Basket, Saiyuki, Chobits !
Le feu de la passion, qui jusque-là avait été étouffé par mon entourage, s’est embrasé pour ne plus jamais faiblir.