Animeka

Ohayo

Nous voilà déjà rendu à notre 3ème épisode des chroniques studios de notre rédacteur Jules. Au menu aujourd'hui : Production I.G. Fortement marqué par le cyberpunk et les productions au histoire entrainant des réflexion sur l'homme et la société, ce studio a aussi été derrière des séries très originales ou au contenu totalement opposé a son image. Une petite plongé dans leur univers ? La chronique n'attend que vous.


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Cette chronique sur I.G vous donne envie de réagir, ici c'est justement fait pour ça.

Merci pour l'épisode 3

J'ai été particulièrement déçu par Toshokan Sensou et Eden of the East. La différence entre les deux, c'est que le premier n'a jamais réussi à me donner l'impression qu'il allait être bon. Real Drive pas vu. D'ailleurs, il me manque dans ma tableau de chasse pas mal de titres cités, notamment : Sky Crawlers, Jin Roh, Musashi, Dead Leaves, Otogizoushi, Kick-Heart, Haikyû!! et Sengoku Basara. Trois fois rien XD Ceci-dit, c'est prévu évidemment. D'ailleurs, mon intérêt pour Otogizoushi a grandi en te lisant Jules. Comprendre qu'il grimpe dans le classement non écrit des prochains animes à regarder.

D'une manière générale, si je vois que tel ou tel anime est associé à Production I.G., il va sans doute finir sur l'écran de ma TV. Ce ne sont pas les seuls avec qui j'hésite peu, notamment car je souhaite voir toutes leurs productions, mais les studio dans ce cas de figure ne sont tout de même pas nombreux. Pas étonnant que Production I.G. soit la star d'un épisode à un chiffre, soit le 3 !

Jin Roh, La brigade des Loups est un des longs métrage que j'ai vu au tout début de mes découvertes de l'animation. Il m'a autant marqué que Perfect Blue.
Je ne peut que te conseiller ce film jouant les films politico-policier s'habillant de références prises au petit chaperon rouge.

Trop court.

Article trop court.

L'épisode précédent était pour Pixar, maison qu'on peut facilement appréhender.

Madhouse, avec une durée de vie deux fois plus longe que IG a presque autant d’œuvres produites en 2015.

Comme Tetsuya Tsutsui fait dire à un éditeur américain, dans son dernier Poison City, la magie du manga est sa diversité. Un magazine de prépublication segmente par catégorie de public, mais cette segmentation n'est absolue pas une discrimination par thème. On peut avoir de la romance qui précède un mécha, précédant un manga sportif. On a la même chose avec les productions anime.

On finit l'article par cette constatation alors qu'on commence par de la production de 1995, soit 8 ans après la création du studio, et qu'on poursuit sur la même direction en continuant à citer le travail de Mamoru Oshii. On ne peut éviter de parler de Mamoru Oshii dans un article sur Production IG, c'est indéniable, mais comment peut-on éviter de parler de Patlabor ?

Certes il faut une contrainte de longueur, il faut être accessible et avoir une accroche efficace. Mais au final, que dire lorsqu'en 2015 on a une fiche Wikipédiabien exhaustive ?

On va dire que l'article remplit son but, car pour les insatisfaits comme moi, cet article pousse en à savoir plus, chose très facile. Et pour ceux connaissant pas trop ce studio, cela permet un bon rafraichissement.

Yartrub a écrit:Mais au final, que dire lorsqu'en 2015 on a une fiche Wikipédiabien exhaustive ?

Comparons le comparable veux-tu bien ?

C'est une chronique, un article au format très court dont l’unique but est avant tout de :

Yartrub a écrit:On va dire que l'article remplit son but, car pour les insatisfaits comme moi, cet article pousse en à savoir plus

Et ainsi la comparaison avec wikipédia perd tout son sens

Nous manquons de rédacteur pour des synopsis, des actus, des articles si le cœur vous en dis, surtout n'hésitez pas !

Mouais la page fr wikipédia est loin de me convaincre, ce n'est pas vraiment plus long je trouve. Après la différence c'est qu'elle liste toutes leur séries.
Si on veut vraiment plus d'info, c'est sur la page anglaise qu'il faudra continuer, elle est bien plus fourni.

Sinon j'ai bien aimé cet épisodes, mais au final ça ne fait que confirmer ce que je pense, le nom d'un (gros) studio ne veut rien dire sur la qualité d'une série. Entre le genre de la série et l'équipe en charge qui varient à chaque production, il n'y pas moyen de récidiver succès après succès. Déjà qu'avec un même réalisateur on peut avoir du très bon et du moins bon, lorsque toute la team derrière est différente d'une série à l'autre, ça ne peut que renforcer cet aspect de paris à chaque nouvelle production.

Pour répondre à Yartrub : c'est une chronique, pas un article et elle n'a donc pas les même ambitions.
Je suis assez d'accord avec toi pour dire que c'est assez proche d'une page wikipédia à quelques nuances près, à savoir que cette chronique est le reflet d'un avis subjectif et elle est destinée à alimenter une conversation à posteriori sur le forum.
Du reste tu as assez bien résumé le truc : cette chronique sert à faire découvrir un studio à ceux qui ne le conaissent pas bien mais elle peut également inciter les connaisseurs à partager leur savoir. A ce titre je serai assez curieux d'avoir ton avis sur la licence Patlabor.

Pour finir, je vais énumérer tout les sujets que j'aurais pu traiter dans cette chronique mais que j'ai laissé de côté pour respecter le format et qui pourront alimenter le débat.
-La relation entre le studio et Shirow : il y a eu ghost in the shell, real drive mais aussi Ghost hound, réalisé par le regretté Nakamura Ryuutarou (Lain) qui est une série à la fois lente et expérimentale.
-Kamiyama Kenji qui a été un temps le grand espoir du studio I.G (les stand alone complex, seirei no moribito,higashi no eden).
-La licence Blood
-Les premières années OAV que j'ai juste évoquées
-les filiales et ex filiales (wit, bee train, xebec)
Voilà... à vous

PS : Ash j'espère réussir à te prouver plus tard que certains studios ont su garder une identité reconnaissable (pour le meilleur et pour le pire d'ailleurs)

Bon, au moins Jules comprend mon intention lorsque je compare l'article à une page Wikipédia, c'est le principal

Mon avis personnel sur la licence Patlabor est assez inexistant. Lorsqu'il y a deux ans j'ai assisté à une rétrospective Patlabor, j'ai compris que c'était quelque d'important, sinon d'historique. Premier film du studio, Ce n'est pas de l'anecdote, c'est certain. Mais un festival n'est pas le meilleur endroit pour tirer quelque chose qu'on découvre. Je ne sais plus si j'ai vu les deux films ou seulement l'un des deux. J'ai le souvenir de quelque chose loin d'être révolutionnaire en soit, mais j'imagine volontiers que si on remet le contexte en place, cette série peut avoir une place particulière.

La fiche Wikipédia de Mamoru Oshii décrit Patlabor comme une période de sa carrière. De même le livre de Julien Sévéon référence à part égal GITS et Patlabor, tout au long des 270 pages de l'ouvrage thématique. Je n'ai pas lu ce livre pour en donner un retour, mais je retiens que Patlabor est vraiment une étape, à ne pas ignorer.


Pour Kenji Kamiyama, on le voit certes pour la dernière fois en 2012 avec 009 Re:Cyborg, mais pourquoi parler de lui au passé ? À voir ses interviews de 2013, il n'avait pas l'air d'être à court de projet.


À propos de l'identité d'un studio, je suis intéressé de voir des exemples de l'envergure de Production IG. J'ai en tête que le modèle des entreprises asiatiques est l'expansion horizontale, se diversifiant à l'absurde, ce qui expliquerait la grande durée de vie de ces entités de manière générale. Si un studio garde une identité reconnaissable, je me dis que c'est seulement à la condition de rester petit. J'attends donc les prochaines chroniques

Pour Kamiyama kenji j'ai employé le passé parceque j'ai l'impression qu'il y a quelques années sur le net il y avait un peu une hype sur lui qui m'a l'air d'être bien retombée aujourd'hui...