Merci pour cet article ! On parle souvent des influences de Georges Lucas, mais j'ai trouvé cette synthèse très agréable.
La mention au Kintsugi vient notamment le lendemain d'une petite vidéo de France Culture sur le sujet, mais je n'ai pas fait le rapprochement, n'ayant vu qu'une fois al postlogie.
On sent que certaines influences de l'époque de George Lucas qui lui étaient évidentes, ne l'étaient pas pour une partie de ses contemporains: de mon côté je n'ai vu que Dersou Ouzala de Kurosawa !
Ma vie de fan qu'on s'en fout:La trilogie fondatrice fut très importante pour moi et j'étais du genre à avoir des figurines, des jeux, et des romans Star Wars (les plus notables étant ceux de Timothy Zahn dont je féti
CHISSais Thrawn). L'Episode 5 est bien celui qui m'a définitivement rendu amoureux.
J'ai pu redécouvrir cette trilogie au cinéma lors du passage de son "édition spéciale" et déjà, le caractère hétérogène et les correctifs de certaines séquences me laissaient partagé.
J'étais déjà un "ado blasé" quand la prélogie s'est imposée sur les écrans, m'efforçant de voir au-delà des éléments honnis comme Jar Jar ou la romance maladroite. J'avais vu et revu l'épisode 1 en cam rip sur une VHS, sans comprendre grand-chose sinon le twist avec la reine: je m'en voulais de n'avoir pas résisté à la tentation, mais j'ai tellement redécouvert le film au ciné que ça m'a fait réaliser à quel point on ne peut juger un blockbuster dans des conditions affreuses (tu m'étonnes). L’Épisode 3 accomplit un petit tour de Force réconciliant une partie des mécontents: la préquelle prend toute sa saveur en bouclant la boucle.
Comme beaucoup, je peine à apprécier la postlogie, ses tiraillements internes, son manque d'unité, même si la magie a envie de revenir par l'entremise du cast d'antan, Luke en premier lieu. S'émanciper d'un conflit Rebelles/Empire semblait évident, mais on peut comprendre l'envie de repartir sur des bases simples pour l'épisode VII, tant les années séparent chaque trilogie. C'est terrible d'analyser les choix effectués sans plus pouvoir apprécier naïvement la fiction: c'est aussi le fait de grandir et d'être abreuvé de news et scandales, tout un paratexte contaminant notre vision d'une œuvre.
J'ai bien aimé Rogue One et même Solo à sa façon, en regrettant vivement de ne jamais voir la suite: mauvais calcul hélas pour ces Star Wars Story... Et enfin à côté du répétitif et épuisant d'un Clone Wars, Mandalorian trouve enfin une voie fédératrice: "this is the way" en effet ! J'espère que les prochaines séries trouveront leur propre ton afin de mettre en valeur la richesse de Star Wars (plus de non-humains SVP).
Ah, et pour revenir aux influences: ça m'énerve de voir des sabres laser dans les anime, sauf en clin d’œil assumé. D'autant que ça ne rend bien que dans SW...