par Zehyr » 13 Juin 2007 02:41
Voila un petit avant gout de ce que ca donnera. Vous allez vite comprendre que ce que je vous ai soumis n'était qu'une ébauche, avant tout écrite pour présener textuellement le héros et le contexte.
TEXTE ORIGINAL:
Les hurlements d'un loup percent le silence d'une lugubre foret. Derriere l'animal fuyant, avance un homme a l'allure inquietante. il est vetu de noir, la tete masqué par une large capuche, une longue cape fermé noué au cou. Dans l'obscurité des bois, on ne distingue qu'une forme humaine, profondement sombre. Pas un bruit n'emmane de lui. Ni ses pas, ni le frottements de ses vetements ne se font entendre. Seuls le cliquetie de ces épées tapant contre son dos trouble ce mutisme angoissant, comme une sinistre clochette A son approche les oiseaux arretent leurs chants, le bruit du vent s'estompe, pour laisser place à un silence de mort. Il est seul, au milieu de la pénombre. Il avance tel un fantome ,effrayant la foret tout entiere.
VERSION DEVELLOPE:
Au fin fond d'une lugubre forêt, un loup sors de sa torpeur, réveillé par bruit inhabituel. L'oreille à l'affût, il scrute la sortie de sa tanière donnant sur un large sentier de traverse. Depuis qu'il avait goûter à la chair humaine, il s'était installé dans cette petite grotte pour surprendre les voyageurs. Ce chemin est le seul praticable reliant les terres arides du sud à la verdoyante région de Valinek. Depuis l'installation d'un vaisseau village de l'autre coté de la forêt, la route devint régulièrement pratiqué, au plus grand plaisir de la bête, qui a fait de ces funestes rencontre, son pain quotidien. Il s'avançait désormais en direction du sentier, bousculant à chaque pas les restes osseux de ses précédents repas.
Le tintement régulier qui l'avait sorti de sa torpeur se faisait plus clair, et bientôt, il pu distinguer de ses yeux entraînés la proie tant espéré. Une forme humaine, profondément sombre s'avançait dans sa direction. Hormis cet étrange son métallique, pas un bruit n'émanait de lui. Ni ces pas, ni le froissement de ses vêtements n'était perceptible, même pour les fines oreilles du loup. Il marchait dans un silence de mort, tel un fantôme.
Au fur et a mesure de son approche, le loup commençait à le distinguer plus nettement. Il était vêtu d'une vaste cape à capuche, recouvrant tout son corps. Seul deux protubérances dépassait de chaque coté de sa nuque. Voilà d'où vient ce cliquetis, d'une arme... pressentait l'animal, qui au fur et a mesure des rencontres avec les hommes, avait appris à s'en méfier. Mais il n'avait pas croiser d'humain depuis plusieurs jours, et sa crainte s'estompa vite face au creux de son estomac. Tapis dans l'ombre, le chemin en contre bas, l'animal était près à bondir, lorsque la capuche de l'homme désormais à quelques mètres de lui s'éclaira d'une lueur rougeâtre. Tout en continuant a marcher, il se mit lentement à tourner la tête vers la bête. Deux grands opales incandescentes le fixait désormais, intensément...
Avant qu'animal ne s'en soit rendu compte, l'homme l'avait largement dépassé. Il fixait toujours l'endroit ou ils s'était croisé du regard, à la différence près que ses pattes ne le portait plus. Tremblant de tout son corps, il finit par se relever lentement, lorsque le sinistre son de clochette s'estompa au loin. Il marcha d'un pas hebeté en direction du coeur de la foret. Le goût de la chair humaine l'avait définitivement quitté, car a compté de ce jour, il compris que pour lui, l'homme pouvait être le plus terrible des prédateurs...