J'en ai lu beaucoup, sans chercher à être exhaustif. Quartier lointain fait partie de ses œuvres à lire, sauf que vous le savez forcément

(le journal de mon père que j'ai lu en 2ème m'a forcément moins touché) .
L'Orme du Caucase contient des nouvelles touchantes, ainsi que Terre de rêves (un couple s'occupant d'un chien vieillissant).
Le sommet des dieux est un excellent récit d'escalade en 5 volumes: pour ceux qui ne connaitraient qu'Ascension, foncez ! C'est une sacrée épopée d'escalade et peut-être le meilleur récit - enfin adaptation - de Taniguchi.
Le sauveteur est à lire en parallèle, quoique mineur.
Les années douces narre une histoire nostalgique entre une jeune femme et son ancien prof plus âgé.
Un ciel radieux propose un récit aux ressors fantastiques assez bon.
Je ne suis pas arrivé à entrer dans
Au temps du Botchan qui me parait assez ambitieux: à retenter. Pour
le Gourmet solitaire, mieux vaut être passionné, connaisseur ou très curieux sur la cuisine et la restauration japonaise, mais je reconnais que ça a quelque chose de très chaleureux (et d’appétissant).
Icare est passable, voire à éviter.
Garoden, lu en 4ème vitesse, ne m'a laissé aucun souvenir.
Un zoo en hiver est sympa mais les récits autobiographiques (?) de mangaka commencent à lasser.
Le chien Blanco développe à l'extrême l'idée d'un chien conçu comme une arme militaire incontrôlable qu'il faut ensuite abattre: des pages et des pages de soldats charcutés par Blanco. Une erreur malgré de beaux moments, Taniguchi sachant mettre en scène la force de l'instinct de vie.
On peut reprocher à Taniguchi un graphisme répétitif au niveau des chara-design, mais les planches de décors naturels sont à couper le souffle (cf. le sommet des dieux !), et la retenue dans l'expression des personnages est au diapason du style de l'auteur, jouant sur la retenue, le contemplatif, mais comme on l'a vu, Taniguchi à sévi dans tout un tas de genres. Ceux qui aiment les espaces sauvages seront servis, quoique je ne conseille pas spécialement
K ou
l'homme de la Toundra.
Le mangaka me semble très connu en France au point de représenter, avec Naoki Urasawa, une des faces "présentables" du Manga auprès du lectorat de BD traditionnel. Il est hélas édité en édition chère avec planches inversées, mais j'ai tout lu en bibliothèque
