Votre livre de chevet actuel ?

[le gritche]

Fini Allez les mages ! de Pratchett. Je sursature et je vais pas en relire avant un moment.

Relu en diagonale Starfish de Peter Watts afin de pourvoir commencer sa suite parue récemment en français, Rifteurs.

Si vous n'avez pas froid aux yeux, je vous conseille du même auteur Vision aveugle paru en récemment en pocket. J'aime beaucoup l'humilité et le didactisme de l'auteur en fin d'ouvrage, où il revient sur les thématiques de ses livres et mentionne les travaux scientifiques sous-jacents.

[AnimeHunter]

La série de livre Le Clan Des Otori pour moi. Je trouve ces livres très poétiques et bien encré dans le Japon Médiéval, que demander de plus.

[Mononoke Hime]

J'attaque L'empereur-Dieu de Dune. Me sens un peu moins seule avec ma sinusite.
'tain Herbert il roxxe du poney mort en fait !

[Poum Poum Pouloum]

Si vous n'avez pas froid aux yeux, je vous conseille du même auteur Vision aveugle paru en récemment en pocket. J'aime beaucoup l'humilité et le didactisme de l'auteur en fin d'ouvrage, où il revient sur les thématiques de ses livres et mentionne les travaux scientifiques sous-jacents.

Je plussoie fortement. Des idées fortes qui vous font cogiter longtemps encore après avoir refermé le livre (neurobiologie et darwinisme, concept de la chambre chinoise et conscience de soi...), une bonne dose de sens of wonder avec une intrigue cohérente de bout en bout.
En fait, pour citer Charles Stross : "Imagine a neurobiology-obsessed version of Greg Egan writing a first contact with aliens story from the point of view of a zombie posthuman crewman aboard a starship captained by a vampire, with not dying as the boobie prize."

Pour ma part, j'ai enfin lu ce classique qu'est le Dracula de Bram Stocker, suivi d'un petit essai concis mais intelligent de Bertrand Russell intitulé "Eloge de l'oisiveté" (pour ceux qui ne connaitraient pas le bonhomme : http://fr.wikipedia.org/wiki/Bertrand_Russell, un grand parmi les grands).
Là je vais faire une petite pause dans les bouquins pour rattraper mes mangas en retard (notamment, je suis toujours à la moitié de 20th century boys et j'ai toujours pas lu le tome 10 de vinland saga, scandaleux).

[gohitsu]

Je lis en ce moment un classique "à la recherche de l'absolu" de balzac :
un père qui fout en l'air sa vie de famille pour ses expériences scientifique, pour genre trouver l'immortalité,ou plutôt la pierre philosophale c'est à dire trouver l'absolu.

[Schevko]

Je lis en ce moment un classique "à la recherche de l'absolu" de balzac :
un père qui fout en l'air sa vie de famille pour ses expériences scientifique, pour genre trouver l'immortalité,ou plutôt la pierre philosophale c'est à dire trouver l'absolu.

Décidément encore +1

[le gritche]

J'ai fini il y a quelques temps Moi, Christiane F., 13 ans, droguée, prostituée, le titre original se traduisant plutôt par "Nous, les enfants de la station Zoo". Au cas où vous ne connaitriez que le titre, ça n'a rien de putassier. Le témoignage est passionnant, écrit d'une manière directe est accrocheuse, mais d'aucune manière djeunz, ni avec du pathos ou du didactisme. Il y a aussi les interventions saisissantes de la mère ou de personnes parlant de la prolifération de l'héroïne.

Ca peut paraître chiant dit comme ça, glauque, moraliste, mais pas du tout, et c'en est d'autant plus fort. Le milieu social et la famille de Catherine expliquent en grande partie pourquoi elle et tant d'autres jeunes ados (17 ans) ont plongé dans les drogues dures. La manière même du récit nous fait comprendre les mécanisme de la drogue sur une personne, ce dont sont incapables toutes les campagnes publicitaires et les témoignages à la "je m'en suis sorti". Car on ne s'en sort pas forcément, c'est plus profond que cela. A ce titre, on ne peut pas faire mieux que la fin du livre.

Bien sur, il y a de nombreuses manières de venir aux drogues dures et ce livre ne généralise nullement; on y pointe d'autre part la difficulté des structures de l'époque à gérer cette afflux de toxico. Les agissements de Christiane pourront paraitre révoltant, mais on est aussi dans une autre époque...

Je l'ai lu dans une édition de 1980 - époque où le livre a d'ailleurs fait un tabac - et c'est étonnant de retrouver une partie du vocabulaire junkie, parfois avec des mots qu'on expliquerait plus aujourd'hui (exemple: le trip) Il y a des photos en milieu d'ouvrages d'amis de Christiane, j'y suis souvent revenu.

C'est mon 2ème livre sur un toxico après Mémoire des ténèbres, et même si la déchéance physique de Christiane n'a pas atteint le fond comme pour Jerry Stahl, c'est la vie de cette jeune fille qui m'a le plus touché. Je comprend pourquoi c'est une telle référence.

[kthulu]

Mon...Mes livres de chevets, devrais-je dire car je lis plusieurs bouquins en même temps, sont :
Faust de Goeth (un livre "joyeux")
Le portrait de dorian grey de Oscar Wilde
Moby Dick de Melville
l'Eneide de Virgile
En ce moment, je délaisse un peu la lecture, sans soute du à une surdose (1 tome des annales du disque monde par jour durant le mois de janvier pas mal non? In fine, j'ai relu les 33 tomes)

[Poum Poum Pouloum]

Toujours dans l'étrange Chroniques de l'oiseau à ressort de Murakami. Ensuite, je retournerai sans doute aux actualités SF qui m'attendent depuis un moment comme le dernier Iain M. Banks, puis retour à un peu de Stross avec le Bureau des atrocités, avec peut-être un détour par les essais de Naomi Klein (No Logo et La stratégie du choc).

[Mononoke Hime]

Je lis le Dahlia Noir de James Ellroy. Le style et le héros sont bruts de décoffrage ; attention y'a des passages où ça fait pas dans la dentelle mais carrément pas. J'suis à la moitié du bouquin et j'aime bien.

[JigoKu Kokoro]

En ce moment c'est "S'éveiller en rêvant" de Stephen Laberge

Un livre écrit par un psychophysiologiste qui étudie les phénomène de rêves lucides (en clair c'est pouvoir prendre conscience qu'on est en train de rêver et tenter de prendre le contrôle) et parle de méthode et d'approche pour comprendre et tenter l'expérience.
Livre prêter par hasard après une discussion sur le film "Inception" de Christopher Nolan.

C'est original mais je reste sceptique

[Yartrub]

Oh il y a quelques temps dans "sur les épaules de Darwin" c'était le sujet de Jean Claude Ameisen...

[JigoKu Kokoro]

Allez on change complétement de référence par rapport au dernier post

Succubus Shadows de Richelle Mead

Tome 5 de la série Succubus.

La série raconte la vie plutôt désordonné de Georgina Kincaid, succube de l'enfer de son état, au caractère bien trempé et à la langue bien pendue, mais peu encline à faire correctement son travail. Fan de littérature, travaillant dans une librairie, elle s'obstine à vouloir vivre comme un être humain au grand désespoir l'archi-démon locale (son supérieur).

Écris avec une bonne dose d'humour, une volonté de casser un peu les codes, la série est très sympa à lire mêlant agréablement fantastique, romance et humour (avec un peu d'érotisme succube oblige ).

Cela dit au tome 5 on commence un peu à tourner en rond

[le gritche]

Allez on change complétement de référence par rapport au dernier post

Succubus Shadows de Richelle Mead

Tome 5 de la série Succubus.

La série raconte la vie plutôt désordonné de Georgina Kincaid, succube de l'enfer de son état, au caractère bien trempé et à la langue bien pendue, mais peu encline à faire correctement son travail. Fan de littérature, travaillant dans une librairie, elle s'obstine à vouloir vivre comme un être humain au grand désespoir l'archi-démon locale (son supérieur).

Écris avec une bonne dose d'humour, une volonté de casser un peu les codes, la série est très sympa à lire mêlant agréablement fantastique, romance et humour (avec un peu d'érotisme succube oblige ).

Cela dit au tome 5 on commence un peu à tourner en rond

J'avais lu le premier puis survolé le second, vu l'ennui sévère qui planait déjà dans l'intro de ce Succubus Night. C'est pour moi de la simple, voire très simple bit-lit qui rentre totalement dans les clous de cette sous-branche de l'urban fantasy. L'écriture est efficace mais sans saveur particulière, et si la succube parait spéciale et affriolante au départ, on recadre très vite le machin pour en faire un truc bien propre. Georgina a au moins deux mille ans mais aucune expérience des relations amoureuses, aucune perspicacité...ou du moins assez peu. Supporter cette légèreté quand on sévit dans une littérature qui a un tel potentiel, c'est décourageant. J'ai pourtant trouvé relativement sympa le 1er tome, mais l'intrigue est si simple qu'elle est me semble-t-il plutôt calibrée pour une ado, parce qu'autrement c'est une nourriture trop légère. Je pense qu'il y a des lectures plus consistantes en bit-lit. J'ai lu le 1er tome de Rachel Morgan, plutôt catchy mais on est déjà content que ça se termine, l'espoir de relations lesbiennes tombent à l'eau et bonjour le conformisme qui annonce des relations ronflantes pour la suite...

[JigoKu Kokoro]

Je pêche mes livres au hasard de mes pérégrinations, souvent d'auteur peu connu et de maison d'éditions très disparate.

En ce qui concerne la série Succubus, il y a effectivement des faiblesses (ce qui est souvent le cas dans le cadre de livres à séries dans les maisons d'éditions comme Milady/Braguelone). J'ai justement aimé ce coté que tu rapporte dans ta critique à savoir : un livre simple, peu complexe, facile à suivre. Pour faire un parallèle je le vois un peu comme un bon anime commercial sans plus (je préciserais même très shojo tant sur les 5 tomes cette fameuse héroïne passe d'un amour à l'autre).

Oui il y a meilleur, oui il y a de très bon auteur (connu ou non) et oui il y a des livres plus "consistants" (jusqu'a l'indigeste lol) celui-ci ne boxe tout simplement pas dans cette catégorie.

Pour point de comparaison d'un livre de catégorie bien supérieure à la série Succubus:
Et puis Paulette... de Barbara Constantine

[Yartrub]

Pétronille, d'Amélie Nothomb a été tout sauf mon livre de chevet, puisque je l'ai acheté hier après-midi, veillée de Noël oblige, le soir a été pour tout sauf de la lecture, et je l'ai fini il y a quelques heures.

Je ne connaissais pas du tout son écriture à Amélie Nothomb. Je voyais régulièrement, chaque année, qu'on parlait d'elle, mais ce n'était pas forcément fait pour me convaincre, une écriture prolifique est plutôt signe de style lassant à force. Cet été j'avais écouté une bonne soirée consacré à cet auteur, et l'intérêt pour elle avait grandi, mais je n'avais pas fait le pas d'acheter son livre ; ma pile à lire est tellement haute qu'elle est écroulée un peu partout chez moi.

Le déclic a été mon voyage de lundi matin de la semaine dernière, où une très sympathique personne était en face de moi dans le TGV. À un moment cette personne a commencé sa lecture, qui n'était autre que Pétronille. Or ce n'est pas la vue du livre qui m'a donné le déclic, mais le fait que la lecture a été publique.

Le style est très musical, incisif, entendre cette lecture très appropriée donnait vraiment de le lire soi-même. C'est le genre de texte qu'il faut lire d'une certaine façon, et pas avoir la lecture plate qu'on a lors de nos premières découvertes des mots. J'ai retrouvé le bonheur de lire que j'ai eu lorsque j'ai lu La Fée Carabine de Daniel Pennac, être surpris au détour de chaque phrase, avoir des mots qui apparaissent alors qu'on s'y attend pas du tout. Le style d'un côté, et l'histoire de l'autre, une histoire totalement ahurissante.


Pétronille est une auto-fiction, un récit mettant en scène Amélie Nothomb ! L'auteur est réputée pour être fantasque, et c'est confirmé dans ce roman. Dès qu'un essoufflement est perçu, une bouteille de champagne arrive dans l'histoire, voir deux ! Oui, c'est un livre pour alcoolique Le sujet principal reste Pétronille, la compagne de boisson d'Amélie Nothomb, qui est d'abord une lectrice assidue, rencontrée physiquement lors d'une dédicace. Entre Amélie et Pétronille, on ne peut savoir laquelle des deux est la personne la plus fantasque, pas une pour rattraper l'autre.


J'ai été mort de rire à de nombreux moments, dans le métro ou le tramway, je n'ai pas hésité à exploser de rire, les quelques regards bizarres ne m'en ont pas empêché. Je sens que demain je vais faire une razzia à la librairie et prendre quelques uns des livres précédents de cet auteur. À l'heure de tous ces pavés au kilomètre, c'est agréable d'avoir des lectures immédiates qui donnent autant de plaisir à chaque page.

[le gritche]

Pétronille est une auto-fiction, un récit mettant en scène Amélie Nothomb ! .

J'aurais envie de dire que c'est banal, chez elle (stupeurs et tremblements étant le plus connu). J'ai lu pas mal de ses livres avant de m'arrêter avec "Ni d'Eve ni d'Adam" (et trois livres pas lus dans la masse). Hygiène de l'assassin est pour moi son meilleur, un texte éreintant et presque entièrement dialogué, comme le seront plusieurs autres assez sympas. Ses textes autobiographiques ne manquent pas d'intérêt, mais il ne faut pas avoir peur de l'égocentrisme de la dame, contrebalancé généralement par un humour étonnant/cruel, et je suppose une conscience d'elle même assez juste...si vous avez déjà vu parler Nothomb à la télé, je pense que vous comprenez bien. Après, je sais qu'elle est graphomane avec un bagage intellectuel impressionnant: c'est réellement une personnalité singulière, mais qui s'était largement essoufflé au moment où je me suis arrêté. J'ajoute que "Ni d'Eve ni d'Adam" relate des événements qui ne rendent pas l'auteure particulièrement sympathique, mais il faut peut-être louer son honnêteté.

À l'heure de tous ces pavés au kilomètre, c'est agréable d'avoir des lectures immédiates qui donnent autant de plaisir à chaque page.

Tous ses livres sont courts, pas de soucis...sauf quand il y a un goût de pas assez.

[Yartrub]

J'en ai pris quelques autres ce soir. Le libraire me disait aussi qu'il y avait parfois ce goût de pas assez.

Je ne l'ai pas senti dans Pétronille, je verrai bien dans les autres

Ses textes autobiographiques ne manquent pas d'intérêt, mais il ne faut pas avoir peur de l'égocentrisme de la dame.

J'en ai marre de ces gens qui parlent du relatif, et où plus personne n'ose avouer sa personnalité. Un peu d'égocentrisme ne fait pas de mal

[WillowBeez]

toxicologie, tome 1 - de : mon prof

[JigoKu Kokoro]

Est-ce qu'un livre lu en trois cession (soit 4h30 cumulée) peut-être considéré comme un livre de chevet ? Non je ne pense pas

Pourtant, L’extraordinaire voyage du fakir qui était resté coincé dans une armoire Ikea est un livre très original au contenu rocambolesque et impossible mais en même temps c'est ce qui fait sont charme. L'auteur a même eu l'audace d'y glisser une certaine vision de l'émigration vers l'Europe (dans le sens ou c'est peut-être la seule chose de réel dans cette histoire). Bref, c'est un livre très sympa que je recommande dans le sens où je me suis bien laissé porté par l'histoire d'Ajatashatru (prononcer "attache-ta-charrue" ou "achète-un-chat-roux" selon l'auteur ) un fakir un peu beaucoup escroc qui débarque en France pour acheter chez les suédois un lit à clous...

[kthulu]

A l'heure actuelle, mes livres de chevet (car un seul ne suffit pas) sont:
- déraillé (le dernier annales du disque-monde) de terry pratchet
- le kalevala (un recueil d'épopée mythologique finnois)
- l'intégrale des poèmes de villon
- idem pour paul valéry

[WillowBeez]

vous êtes motivés !

j'aimerai pouvoir relire (les pierres elfiques de shanara par exemple de terry brooks que j'ai bcp aimé)

ton livre sur la droguée il me semble que je l'ai lu y'a longtemps !

[JigoKu Kokoro]

vous êtes motivés !

Pour ma part non, juste un rythme de lecture très élevé ce qui fait que je lis peu (en matière de temps) dans l'année mais qu'au final je peut lire beaucoup (en quantité). Mais cela dépend de mon humeur avant tout

[ragorne]

En ce moment je me relis toute la saga de l'assassin royal et je risque d'enchaîner avec les aventuriers de la mer.

[Pompone]

Pour ma part je n'adhère pas du tout au livres de sciences fictions... j'ai l'impression que ça ne m'apporte rien.

Je viens de finir un roman qui m'a transporté, "sur la peau du diable" de Nicolas Avril (femme de Jean Pierre Elkabbach et merci google pour l'orthographe haha !) ça a été écrit dans les années 80, l'histoire d'un noir senegalais et d'une française pdg d'une grande entreprise, le tout se passant à New York.

C'était un livre prit au hasard, la quatrième de couv m'avait paru bien chiante mais j'ai lu... et la claque ! Incroyablement bien écrit, des détails très pointilleux sur leurs psychologie, des personnages attachants, abimés, et imparfaits à souhait ! J'ai adoré !

Maintenant, je vais attaquer le nouveau roman auto édité de ma mère, qui apparemment fait bonne critique, "La lettre de Lisandre". Mais je commencerai la semaine prochaine, car je veux terminer mes mangas maintenant que j'ai fini mon roman (j'alterne !) et il y a la fin de rosario et la continuité de nisekoi ! Le hic, c'est que je lui ai dit que son roman passerai APRES rosario+vampire, ambiance