Figure 17

Fiche (Il y a un lien vers le forum inexistant et je n'ai pas trouvé de sujet sur cette série)
Alors que nous avons une pléthore d'animes dont nous pouvons nous délecter chaque saison, je me tourne souvent vers un passé plus ou moins proche/lointain à la recherche de séries incontournables ou non à regarder. Figure 17, une série originale du studio OLM diffusée de mai 2001 à mai 2002, ne déroge pas à cette habitude.
L'histoire s'avère être un mélange de tranche de vie et de science-fiction.
L'histoire commence avec Tsubasa et son père qui viennent s'installer dans le nord du Japon, à la campagne, sur la grande île d'Hokkaido. Un soir, un OVNI s'écrase dans la forêt derrière leur maison sous les yeux de Tsubasa. Voyant, à travers la fenêtre, son chien courir vers la forêt, elle décide alors de le suivre, plus inquiet pour lui qu'intéressée par la nature de ce qu’elle vient d’apercevoir.
Arrivée sur le lieu du crash, elle finit par se retrouver impliquée avec un extraterrestre qui fait face à un monstre des plus hostiles. Par un concours de circonstance, Tsubasa s'unit avec un Ribers, un métal doué d'intelligence, et devient Figure 17. Sous cette forme, elle acquit des capacités de combats suffisantes pour affronter le monstre.
A l'issue du combat, elle se désunie du Ribers qui, à la place de reprendre sa forme initiale, copie l'apparence et les souvenirs de Tsubasa. Cependant, la personnalité ouverte et dynamique d’Hikaru, le Ribers, s'oppose à celle de l'humaine plus réservée.
DD, l'extraterrestre qui pilotait le vaisseau, usera de la technologie avancée de sa civilisation afin de camoufler l’engin aux yeux des plus curieux, de manipuler les souvenirs humains dans le but de s’insérer, lui et Hikaru, dans leur société et enfin de cacher ses autres activités, principalement les futurs combat contre les autres Magyars, ces monstrueuses créatures spatiales.
Hikaru le Ribers et Tsubasa l’humaine vont vivre en tant que jumelles et l’on va suivre leur quotidien à l’école, mais aussi dans leur vie de tous les jours, et l’histoire va s’attarder sur l’évolution de leur relation avec en parallèle l’affrontement contre les Magyars.
Le point fort de la série s’avère être ses 13 épisodes d’environ 50 minutes.
Ils permettent d’approfondir les personnages, notamment les scènes de vie courante, proposant parfois de longues séquences contemplatives comme on en voit si peu. Vous devez comprendre que l’action représente une petite partie de l’histoire.
En outre, le rythme d’un épisode par mois permet à l’équipe de proposer une qualité supérieure à ce qu’elle aurait pu être en hebdomadaire. Ceci-dit, n’en attendez pas non plus monts et merveilles au niveau de la qualité graphique de cette série de 2001. Toutefois, l’art s’avère plutôt agréable.
Globalement, c’est une œuvre simple tombée dans l’oubli qui est portée par son âme.
Cette série a indéniablement quelque chose. Malheureusement, elle ne propose pas suffisamment de profondeur, de moments forts, malgré le temps qu’elle accorde au développement des personnages pour être incontournable. Par ailleurs, ses scènes d’actions basiques et parfois peu crédibles, nous rappellent que ce n’est qu’une petite série. Sans oublier son scénario de S.F., qui nous rapproche de la série Z, en équilibre précaire sur le fil de la cohérence.
Néanmoins, cette œuvre originale évite le mur grâce à son staff qui s’est appliqué à modeler l’âme de sa série afin de nous proposer une expérience simple mais pleine de passions et d’implications avec un espoir louable, celui de lancer la mode des épisodes de 50minutes, comme j’ai pu le voir dans les interviews présent dans les bonus DVDs. Malheureusement, les standards n’ont pas évolué et l’œuvre est tombée dans l’oubli.
Je vous conseille de regarder cette série à l’atmosphère particulière en espérant que vous vous attacherez à l’histoire de Tsubasa et Hikaru. Il faut sans doute aimer les vieilles séries, le slice of life, la contemplation, l’atypique et la légèreté.
Personnellement, j’ai beaucoup aimé. Je partais d’un apriori peu favorable. J’espère que la recommander ne vous donnera tout de même pas trop d’attentes mais elle peut se ranger sans problème dans les séries du début du siècle à voir sans étant toutefois loin d’être indispensable. Enfin, moi, je suis content de l’avoir vu, c’est pourquoi je lui ai accordé un peu lumière. Cette-fois, ce n’est pas par hasard du calendrier que j’ai écrit cet avis
