vb2n a écrit:Ben tu coup, je me suis regardé le premier épisode et la mère de Madoka lit le journal avant d'aller au boulot pendant que son père fait la cuisine. On a bien une "inversion" des rôles au foyer, illustration d'un des trucs que je disais avant.
. Une femme active avec 2 enfants et un père qui prend des congés maternité si il a un emploi, c'est sûr, on est dans un foyer atypique.En réalité [en 2007], le nombre de femmes qui travaillent a augmenté, puisqu’elles représentent aujourd’hui plus de 40 % de la population active. Mais, comme elles continuent d’assumer le plus gros du ménage, de l’éducation des enfants et des soins à donner aux parents âgés, beaucoup d’entre elles ne peuvent conserver leur emploi. Comme 60 % arrêtent de travailler à l’occasion de la naissance de leurs enfants, le taux d’activité professionnelle par tranche d’âge forme une courbe en M, le creux se situant entre 30 et 39 ans, un phénomène qui ne s’observe dans aucun autre pays industrialisé. On note par ailleurs une grande disparité au niveau du congé parental, pris à 90 % par les femmes et à seulement 2 % par les hommes. Même si 30 % de ces derniers disent vouloir en profiter, dans les faits ils n’en font rien.
Le mariage exige du talent.” Voilà ce que nous explique le dernier ouvrage de la psychologue Chikako Ogura, Kekkon no saino [Qualités requises pour le mariage, éd. Asahi Shimbun, inédit en français]. (...) Il y a sept ans, l’auteur avait déclaré : “Le mariage est un échange d’argent contre de la beauté.” Elle montrait que derrière un mariage d’amour se cachait un compromis entre ce qui est demandé par les femmes (un revenu confortable) et par les hommes (la beauté). Mais si pour les hommes le critère “beauté” s’est peu à peu transformé en “manière de servir le thé”, qu’est-ce qui a remplacé l’argent pour les femmes ?
Shinji, alors étudiant, a été pris en défaut par une fille qu’il connaissait depuis peu. “Impossible ! Soit tu rentres te changer, soit tu vas t’acheter des vêtements chez Uniqlo”, lui a-t-elle dit alors qu’ils venaient à peine de se retrouver. Il portait un vieux tee-shirt informe et a dû s’en acheter un neuf. “Fais en sorte que je n’ai pas honte de marcher à côté de toi”, lui a-t-elle demandé. La première année où il a commencé à travailler, Shinji a démissionné parce que son état de santé s’était dégradé à cause du stress. “C’est ta vie, débrouille-toi.” Le plus simple aurait été de renoncer devant tant de froideur. Mais il s’est senti en partie responsable de cette sévérité. Puis il s’est dit que s’il vivait aux côtés de cette fille, entrée à l’université grâce à une bourse qu’elle remboursait toute seule, ils seraient aptes à faire face à toutes les situations. Après avoir retrouvé un emploi, il l’a demandée en mariage. “Mon épouse ne semble pas compter sur mon salaire et n’espère pas que je fasse carrière, c’est réconfortant. Je ne veux pas que ma femme compte trop sur moi. Nous avons chacun beaucoup de défauts, mais nous nous soutenons, ce qui nous permet de nous améliorer.”
Mais il y a d’autres facteurs en jeu, en particulier des questions en rapport avec l’émancipation féminine. Au cours des vingt ou trente dernières années, les Japonaises sont devenues autonomes, n’étant plus tributaires du mariage pour vivre. L’adoption de la loi sur l’égalité des chances entre hommes et femmes dans le domaine de l’emploi remonte à 1985. On parle beaucoup de l’avancée des femmes dans la société, mais, selon Rumi Sato, l’auteur de Kekkon nanmin (Les réfugiées du mariage, éd. Shogakukan), “même si l’on dit que les femmes se sont émancipées grâce au travail, seules celles qui ont des revenus élevés peuvent rester célibataires. Comme, avec la crise économique, la plupart ne gagnent pas plus de 2 millions de yens [15 000 euros] par an, il est possible qu’une partie d’entre elles, refusant de mener une vie minable, se soient lancées à la recherche d’un mari.” Pour Sugo Shin, consultante en ressources humaines, le boom de la course au mariage s’explique plus simplement par le fait que “les services d’aide au mariage se sont développés, car ils rapportent beaucoup d’argent”. “[/i]Comme il n’y avait plus de voisines pour vous aider à trouver un mari, le mariage était devenu un créneau intéressant, dit-elle. Mais la fréquentation d’une agence matrimoniale avait quelque chose de honteux et se faisait en cachette. Avec l’image positive projetée par l’expression ‘course au mariage’, la recherche se fait désormais au grand jour.[/i]”
Justement, le fait qu'en 2009 les femmes célibataires gagnent plus que les hommes en dessous de 30 ans montrent que les hommes ne peuvent plus tout payer et ce que tu décrit ne peut plus marcher.
Lol, Shinbo.According to Shinbo, the subtitle of the new film is still undecided, but he really wanted to call it "Incubator no Gyakushū" ("Incubator Strikes Back" or "Incubator's Counterattack")
xenofab00 a écrit:Mais attendons de voir, sait-on jamais.
hunter-saeba a écrit:Le premier film de MSMM a une date(quoique approximative) qui vient de tomber, ca sera pour automne 2012 !
Pour rappel, la série bénéficiera de 3 films, les deux premiers reprenant la série avec quelques améliorations et scènes inédites, quant au troisième, il proposera une histoire originale pour conclure cette aventure magique.
La réalisation sera faite par Akiyuki Shinbo.
hunter-saeba a écrit:Le premier film de MSMM a une date(quoique approximative) qui vient de tomber, ca sera pour automne 2012 !
Pour rappel, la série bénéficiera de 3 films, les deux premiers reprenant la série avec quelques améliorations et scènes inédites, quant au troisième, il proposera une histoire originale pour conclure cette aventure magique.
La réalisation sera faite par Akiyuki Shinbo.
Retourner vers Les œuvres d'Animation
Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur enregistré et 2 invités