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* post original du 13/04/2012 *
![Image](http://nsa33.casimages.com/img/2013/06/24/130624011412589547.jpg)
2012, Seinen, 12 episodes
Diffusion : 10-04-2012 a 26-06-2012
Diffuse sur BS11 Digital/KBS Kyoto/Sun TV/Tokyo MX TV/TV Aichi/TV Kanagawa
Tire du manga (tankoubon, 11 volumes) eponyme publie dans Sunday GX Comics (comme BL !)
Fiche animeka : jormungand
ANN (7.6) : http://www.animenewsnetwork.com/encyclopedia/anime.php?id=13888
AniDB : 6.88
![Image](http://nsa33.casimages.com/img/2013/06/24/13062401161684422.jpg)
Director: Keitaro Motonaga (Katanagatari
![:love:](./images/smilies/icon_love.gif)
Series Composition: Yousuke Kuroda
Script: Yousuke Kuroda (ep 1)
Storyboard: Goichi Iwahata (OP) / Keitaro Motonaga (ED; ep 1)
Episode Director: Keitaro Motonaga (ep 1)
Unit Director: Keitaro Motonaga (OP; ED)
Music: Taku Iwasaki
Original creator: Keitarō Takahashi
Character Design: Kazuhisa Nakamura
Art Director: Yoshito Takamine
Animation Director: Kazuhisa Nakamura (OP; ED; ep 1)
3D Director: Hiroshi Souma
Sound Director: Yasunori Ebina
Director of Photography: Kazumasa Someya
Synopsys :
On suit les aventures de Koko Hekmatyar, une jeune vendeuse d'arme (officieuse bien qu'ayant une carte de visite !) travaillant pour la societe HCLI. Elle est entouree d'une "fine" equipe de garde du corps en tout genre (la plupart ex militaire). Seule chose assez exceptionnelle et bizarre, elle est accompagnee (visiblement tres recemment) d'un charmant garcon (qu'on va qualifie d'un peu autiste et completement denue d'emotion), Jonah. Ce dernier a perdu sa famille tragiquement ... a cause d'un marchand d'arme (bien tiens). Donc il suit Koko ... logique mon capitaine !
Avis personnel
Donc logiquement au bout de l'episode vous criez tous en cœur (pas ceux qui ont lu le manga et qui doivent en savoir bien plus que moi) :
Spoiler :
Bon c'est un peu un raccourci car l'equipe de BL n'est pas cela (pas mal de gens espere que la serie va aller dans le style Lord of War, un des tres rares bon film avec Nicolas Cage). Ce qui est sur c'est que ca tire dans tous les sens, c'est poisseux, ca pisse le sang, une certaine dose de realisme (par rapport a BL hein !), y'a de l'humour noir (mais pas aussi decale que BL qui vire facilement dans le nimp), y'a du milieu underground ou tout peut basculer en quelques secondes. Bref ca sent le BL mais ca n'a pas encore le gout.
Koko est le seul perso qui m'interesse, j'espere que le developpement ira vers elle, ses combines de la mort et les relations avec les autorites et autres trucs pourris ainsi que sa morale bien trash (on va dire completement amorale). Le gosse, je sais pas, un autiste qui tire sans sourciller avec Koko qui le titille comme une mechante salope teinte de mere maquerelle, j'avoue que c'est vraiment pas ma tasse de the.
Je pense que pas mal vont juste regarder pour le cote pan-pan, je ne suis pas sur d'y trouver mon compte.
Pour l'animation vous reconnaissez la patte de Steins Gates, meme studio. Certains vont avoir du mal (moi !).
A vous de voir !
![Image](http://nsa34.casimages.com/img/2013/06/24/130624021249632504.jpg)
Mise a jour 2013 : critique de Sara
« Dévorer les cinq continents, boire d’une traite les trois océans, le ciel ne pourra rien y changer. Notre corps n’a ni ailes, ni pieds, ni bras. Nous sommes le serpent de ce monde. Nous nous appelons : Jörmungand ! » C’est sur ces belles paroles inspirées de la mythologie nordique — Jörmungand étant le dieu serpent géant, ennemi juré du dieu Thor — que débute cet animé. Puisque cette fiction s’ouvre au spectateur sur une telle référence, celui-ci est en droit d’attendre qu’à défaut de s’inscrire dans l’histoire de l’animation elle traite avec un minimum de profondeur les délicats et riches sujets qu’elle aborde : la vente d’armes, les enfants soldats, la guerre. Autant vous le dire tout de suite, tel n’est pas le cas…
En effet, cet animé n’a pas vocation à donner quelque leçon de morale, ni même la prétention d’aborder les thèmes qu’il développe avec une once de philosophie, ce qui laisse un gout amer, celui de la frustration… Car si le manque d’épaisseur se fait sentir sur le plan idéologique, il contraste bien avec la qualité de la réalisation qui est, quant à elle, aboutie. Le jeune studio White Fox (Steins,Gate, Katanagatari, Tears to Tiara) a fait du bon boulot. Effectivement, l’animation est impeccable, les combats sont réussis, les personnages sont bien dessinés et ne sont pas stéréotypés, les décors sont traités avec soin, enfin, la musique est variée, d’excellente qualité, entrainante… Bref, cette magnifique réalisation ne peut que mettre en lumière le manque de profondeur prêté à ce qui aurait pu donner un sens à toute cette action.
Bien que les personnages soient nombreux — l’équipe des Jörmungand, dont Koko est à la tête, est composée de dix soldats —, ils ne sont pas suffisamment développés : le traumatisme de Jonah n’est que survolé, et pourtant, le cas de cet enfant soldat est intéressant dans la mesure où il fait partie d’une équipe de vendeurs d’armes, alors qu’il voue une haine certaine à ces dernières. Les autres personnages sont abordés avec autant de légèreté que Jonah, et la douce folie de Koko ne suffit pas à rattraper ces manqués. D’ailleurs, le côté décalé et loufoque de cette jeune femme est représentatif de l’insouciance qui plane sur cette série : en abordant des sujets aussi lourds que les traumatismes de guerre et le trafic d’armes avec si peu d’égard, il apparait alors clairement qu’ils ne sont qu’un prétexte pour mettre en place une jolie animation pleine d’action avec de beaux personnages, certes peu développés, mais attachants.
En gros, Jörmungand est une réussite en termes de réalisation. L’action est au rendez-vous, la musique est très bien choisie, l’animation est excellente. La série conviendra à un large public en soif de divertissement et satisfera les moins exigeants. Quant aux autres, ils peuvent passer leur chemin, car elle les laissera indifférents. La suite de la série mériterait de développer enfin les traits de caractère des personnages qui composent l’équipe et d’exploiter les sujets qu’elle aborde avec plus de profondeur. Maintenant que le contexte est exposé, il ne reste plus qu’à l’exploiter !