J'ai une latence de 1 mois, mais je répond quand même.
Zehyr a écrit:Un mec bien et un mec attirant c'est pas forcément pareil hein. Les deux sont souvent incompatible d'ailleurs

Je connais autant de cons moches que de cons intelligents, et autant de mecs biens moches que de mecs bien beaux. Et de manière générale, je ne vois aucun mécanisme psychologique ou social qui pousserait les mecs attirants à être moins souvent bien que les autres, et inversement.
Donc... Hum.

Etre socialement ''in'' offre les avantages d'une vie facilité dont tu tires profit.
A ça comme à tout ton paragraphe : bof. Ce n'est pas une vérité générale. C'est vrai pour certaines personnes, pas pour d'autres. Aujourd'hui il faut être fine et bronzée, hier il fallait être potelée et blanche comme un cachet d'aspirine... Et il y avait, hier comme aujourd'hui, des gens qui ne respectaient pas le standard, et qui n'avaient pas plus de mal à trouver l'amour ou le bonheur ou je ne sais quoi.
Il y a différents types d'attirances, il y a le charisme, la beauté, l'intelligence, la grâce... L'attirance, c'est flou. Et ça ne dépend pas d'un modèle de société.
On fait un grand cas de la société de l'image, avec des femmes ou des hommes sculptés sur toutes les affiches... On nous sort des grandes thèses de socio... Et les effets ? Franchement, je ne les ressens pas spécialement. Quelques névrosé(e)s de la perfection corporelle... Il y en a toujours eu, il y en a peut être un peu plus maintenant... De là à dramatiser l'affaire, bof.
Le monde social ne me paraît pas plus ni moins léger qu'hier. Les magazines et l'image ont un effet sur l'individu, sans doute, pas vraiment sur le groupe. Il y aura toujours des gens superficiels et des gens qui ne le sont pas. Les standards de superficialité changent, c'est tout.
Quant à la superficialité, ce n'est pas une notion aussi simple que ça.
Ce que je veux dire, c'est pour etre heureux il faut aller vers les autres, ou plutot que les autres est envie de venir vers vous. Le meilleur moyen c'est encore d'emprunter le model commun.
Tu as du vouloir dire "le pire moyen", non ? D'une part le bonheur ne vient pas forcément des autres, d'autre part le meilleur moyen de se rapprocher des autres n'est pas de se transformer soi même pour suivre un modèle commun, mais de permettre à l'autre de nous découvrir.
Le rapport social n'a aucun intérêt s'il consiste uniquement à un respect mutuel d'un code commun. Rien d'enrichissant là dedans.
La solution que tu proposes est un faux-rapprochement. Modifier le point de départ pour raccourcir le chemin, ça ne sert à rien. C'est comme vouloir jouer à un jeu, et commencer devant le boss final. Tu auras fini le jeu en 5 minutes, mais tu ne te seras pas amusé.
Mais osez me dire que se conformer a ce model, ce n'est pas avoir une vie plus facile.
Ca dépend. Trop s'éloigner des sentiers battus, oui, ça rend la vie difficile. Mais l'inverse ? Pas nécessairement. Le modèle que tu vois sur les affiches ne rend pas la vie plus facile. Avoir un corps de rêve apporte souvent plus d'inconvénients que d'avantages, il vaut nettement mieux avoir un corps "normal". Ca vaut pour les autres qualifications du modèle, sans compter que le modèle peut changer complètement d'un monde à l'autre.
Tu pars d'une modélisation binaire "sur le modèle"/"contre le modèle" qui est tout sauf réaliste.
De plus, on ne peut pas se prendre comme point d'ancrage pour visualiser la réalité ; afin d'avoir une vision globale (ce qui est extrêmement difficile) il faut considérer tout un tas de trucs. J'ai vu tellement de gens baser leur analyse de la réalité sur ce que leur disait ELLE sans se rendre compte qu'il y avait une grosse majorité de milieux qui n'avaient jamais touché à ce magazine...
Je n'ai rencontré qu'extrêmement peu de personnes capables de se rendre compte avec une relative précision de leur classe sociale. Tous les bourges ou les carrément friqués que je croise sont persuadés d'appartenir à la "middle-class", il n'y a guère que les complètement pauvres ou les complètement pétés de tunes qui sont conscients d'être à un bout de la corde.
et tout ça est parti de notre pauvre Oreen qui voulait rencontrer son ryo saeba
Je me suis toujours identifiée à Ryo Saeba.

On peut s'arranger, Ooreen. (bon, ya ce léger problème de sexualité, mais c'est un détail, hein... Nous ne sommes pas superficielles ! )