misa-chan a écrit:Ca c'est juste ton avis perso ( voir gout plutot au final
).
Non, c'est l'avis de quelqu'un qui a été au collège et au lycée comme tout le monde, qui a observé ses contemporains et ses contemporaines, et qui peut dire sans se tromper que "très souvent" et de mise, car c'est la manière dont se développe un certain nombre d'adolescentes. (et je suis loin d'avoir dit "toutes", bien entendu, moi je préfèrais les emmerdeurs avec de l'humour hinhinhin. )
Bon je ne vais pas citer toutes les idioties que tu as dites,
Je n'ai pas la vérité infuse, hein, mais je veux bien que tu prennes les stats des gamines de moins de 18 ans qui tombent enceinte et que tu me disent dans combien de cas c'est à cause de : "premiers rapports" / "rapports non protégés". Si ce n'est pas le cas dans 95% des cas (je t'avoue très sincèrement que je ne suis pas experte sur la question xD ), à mon avis ce cas de figure doit l'emporter largement sur d'autres.
On ne vit absolument pas dans le même monde alors et on a pas les meme fréquentation
.
C'était du second degré.
Dans l'animation, les personnages n'ont pas de corps (d'ailleurs on peut souvent aisément confondre personnages féminins et masculins), ils n'ont pas de boutons, ils n'ont pas d'appareils dentaires, ils n'ont pas tous ces trucs relous comme l'épilation, les règles... Ils sont tous beaux, ils n'ont jamais de maladies graves, quand ils sont bêtes ils sont quand même intelligents (cf Gourry dans Slayers par exemple...)
Etc. L'animation "classique", de Kenshin Himura à Ah! My Goddess en passant par la majorité des dessins animés japonais bons ou moins bons, présente un monde complètement irréaliste, paradisiaque, onirique... Détaché des contingences matérielles qui font tout le piment des vrais gens. :] C'est un monde pour enfant la majorité du temps, sur un support pour enfant, que le japon rend adulte parfois de façon géniale, et parfois de façon lamentable.
Et c'est surtout un monde fait pour plaire aux ados, et la dernière chose à faire pour plaire aux ados, c'est bien de leur montrer ce qui les fait le plus chier (c'est à dire tout ce que l'adolescence a de pas forcément agréable, c'est à dire beaucoup de choses au final, pour beaucoup d'ados).
En comparaison, les gens dans la réalité sont moches et bêtes, et pas charismatiques. Bah oui. C'est pour ça qu'on préfère rester dans des dessins animés plutôt que d'aller affronter l'extérieur... (Hein, Shinji ?)
Bon, je n'aurai pas parlé comme misa-chan sur le pavé de Ange, mais disons qu'expliquer la connerie des personnages par la connerie des vrais ados, c'est un peu fort.
Je constate simplement que les erreurs qu'ils font, je les ai vues faire je ne sais pas combien de fois par des copines ou des copains, c'est tout, et qu'elles répondent à une logique tout ce qu'il y a de plus parfaite.
Pour le "type de mec qu'aiment les filles", oula, attention, j'ai pas du tout dit que toutes les filles aimaient ce type de mec là... J'ai juste dit qu'il y en avait un pourcentage suffisament élevé pour que ça représente "plus de 3" dans une classe de 30. :] Mais toutes les filles n'aiment pas les garçons timides, bien entendu. (pour beaucoup, ça représente néanmoins un certain idéal de finesse, de sensibilité, de... mwahahaha)
(ensuite ça doit varier selon les milieux ado, j'en ai fait plusieurs aux antipodes les uns des autres, et je dois dire que j'ai pas remarqué de différence fondamentale, en même temps j'ai pas cherché à faire des stats.)
Sans faire dans le stéréotypes à la con, les Japonaises et les françaises, c'est quand même pas tout à fait le même genre de personnes en général. On trouve de tout au Japon, et on trouve de tout en France, of course, mais je pense que la moyenne est pas tout à fait la même pour ces raisons culturelles. Le seul argument possible sur ce sujet, c'est celui du Shojo, qui n'est valable qu'au Japon. Et quand tu ouvres un shojo hétéro de base, tu constates que la représentation du jeune garçon dont l'héroine tombe amoureuse est souvant différenciée entre Kyo et Yuki, c'est à dire le sportif fougueux indomptable et la force calme/timide/efféminée. Bon puis après tu as évidément l'image du père / l'homme mature inaccessible-mais-pas-trop-quand-même, représentée par Shigure, qui marche assez bien aussi. XD Ouran High School Host Club (l'anime) décrit satyriquement pas mal d'habitudes du shojo harem, aussi (Kyoya <3 ). Ensuite, plus tard, les moeurs sexuelles des japonaises sont là par contre trèèès différentes des moeurs sexuelles françaises, sans rentrer dans le débat il suffit d'ouvrir un Josei coquin (ou même pas coquin : les travaux de mangakas parfois/souvent féministes comme Kiriko Nananan ou Kyoko Okazaki) japonais pour s'en appercevoir - et même culturellement.
Tout ça ne marche pas en france bien entendu, on n'a pas une tradition de séparer la lecture féminine de la lecture masculine, et puis si on regarde les machins rangés en shojo chez nous sont souvent des shonens (Ah! My Goddess par exemple), alors que l'inverse n'arrive généralement jamais :] En soit, je pense que c'est un indicateur de différence, pas forcément à prendre tel quel comme une vérité absolue, mais un indice.