

The Dark Knight
Attendu comme le « messie » The dark knight a comblé toutes mes attentes, et même plus. Christian Bale nous dresse à nouveau un Batman des plus torturés, qui se demande s’il n’apporte pas plus de mal que de bien à cette ville. Aaron Eckart nous dresse un Harvey Dent passionnant et passionné, dont l’enthousiasme n’a d’égal que le respect qu’il semble porter au Batman. Son face à face avec Bruce Wayne aurait pu être niais et enfantin, basé sur leur rivalité dans le cœur de la belle Rachel, mais il n’en est rien. Le respect supplante la jalousie, l’admiration remplace l’envie.
Pour Aaron Eckart, il semblerait que c’en soit fini du « mec » qu’on a déjà vu, mais impossible de savoir dans quoi. Qui se souvient qu’il est l’homme qui se cache sous cette grosse barbe dans Erin Brockovitch ? Oui, vite fait. Mais alors, impossible pour ma part de me souvenir de son rôle dans Paycheck par exemple, ou plus récemment dans le dahlia noir. Pour ma défense, je n’ai pas vu ses autres films (si, l’enfer du dimanche, mais pareil, je me souviens pas de lui), il paraît pourtant qu’il était pas mal dans thank you for smoking.
Christian Bale, lui, est égal à lui-même : sublime, grand, classe (comme d’habitude, une présence gâchée par sa voix française, juste risible, notamment quand il prend sa voix grave du Batman).
Enfin, celui que l’on attendait, celui pour qui certains sont allés voir le film: Heath Ledger. Parfait. Il a redonné au Joker une dimension maléfique qu’il n’avait pas dans Le Batman de Tim Burton. Nicholson lui avait donné la folie, une folie douce mais crainte. Ledger, lui rend cette folie terrifiante, fait de cet homme, un non-homme : juste un monstre. Fou certes, mais avant tout, malin, rusé, ce qui le rend encore plus terrifiant. La prestation de Ledger nous fait totalement oubliée celle de Nicholson, pourtant parfaite à l’époque. Pour ceux qui en doutaient encore, Christopher Nolan recrée le mythe, en fait une légende, palpable, plausible. On quitte le pays des cauchemars de Burton pour la dure réalité de Nolan.
Un film qui rend mal, qui fait peur, qui fait douter, qui nous fait apprécier notre condition de petit citoyen du monde libre, nous rappelle qu’heureusement, nous n’en sommes pas encore là, mais peut être un jour, cela pourrait arriver.
Ma note:10/10


la momie 3: la tombe de l'empereur dragon
Trois mots : perte de temps ! C’est dans ces moments là que je suis contente d’avoir le passe gaumont et que donc, du fait qu’il soit largement rentabilisé, par moment je peux me dire : « je n’ai pas payé ». Ce film est un supplice. Bon. Peut être que j’exagère « un peu ». Mais que ceux qui l’ont vu, m’explique ce que Jet Li fait la dedans ! C’est pire encore que pour l’arme fatale 4 ! Il passe plus de la moitié du film « caché » sous un masque d’argile qui lui ressemble même pas, il se bat pas, il ne parle presque pas. A ce compte, n’importe quel chinois aurait fait l’affaire. Je vois vraiment pas l’intérêt de le prendre LUI. Passons.
Alors c’est vrai, je n’ai pas vu le deux(en même temps, je n’avais pas aimé le premier, aucune raison donc de se prendre la tête à voir la suite). Pas que j’ai un problème avec Brendan Fraser : il est moche, c’est vrai, mais c’est pas de sa faute. Et si avec une tête pareille il est acteur, ben tant mieux pour lui j’ai envie de dire, après tout les acteurs britanniques dans leur majorité ne sont pas beaux, mais ils ont au moins pour eux d’être « bons ».
Mode aigri : OFF. Alors bon, rendons à César ce qui lui appartient. Ce n’est quand même pas le pire navet qui puisse être. Bien que Rob Cohen soit depuis bien longtemps reconnu comme étant un très grand adepte du précepte selon lequel « trop d’action tue l’action » et qu’il semble adorer le démontrer (Quoi ? il y a des gens qui ont « oublié » xXx ? comment c’est possible !?), que ce soit le plus grands fan de la théorie selon laquelle « si on met plein d’explosions, les gens ne feront pas attention au fait qu’on n’a pas de scénario (Avec Mickael Bay , ils ont monté un club !), ce truc bizarre qui essaye de passer pour un film m’a tout de même permis de découvrir le jeune Luke Ford, complètement inconnu pour ma part.
Ce film est également l’occasion d’effets spéciaux très sympathiques (les Yétis sont assez bien faits, presque « mignons »). Et il a probablement permis a Michelle Yeoh (Tigre et Dragon quand même) de rappeler aux américains qu’elle n’avait rien perdu de son talent, et que ce serait sympa qu’ils la fassent bosser un peu.
Alors pas le navet de l’année, certes, mais un bon navet quand même.
Les combats n’ont rien d’exceptionnel (d’où le « mais vous êtes sûrs qu’il y a Jet Li dans ce film ??!), les scènes d’actions se succèdent sans but et sans ordre. Les dialogues sont quasi inexistants, on regrette même les sublimes vannes de Jonathan dans le premier opus.
Bref, grosse déception.
Ma note : 4/10


Braquage à l'anglaise
C’est ce que j’appelle une surprise, et de taille. Dans un premier temps, parce que les personnes bien pensantes dont s’est déjà plaint à plusieurs reprises dans divers topics, dont celui-ci, ont encore fait très fort avec la traduction du titre : The Bank Job, est devenu, on ignore vraiment pourquoi, Braquage à l’anglaise. Du coup, toute personne un peu fan s’est imaginé qu’il s’agissait de la suite de Braquage à l’italienne. Ben non, absolument pas.
Dans un second temps, quand on se penche un peu sur le film, on découvre que le réalisateur est l’australien Roger Donaldson. Et là, on se dit « Ô mon Dieu ! Cet homme est capable du pire (Guet apens, La mutante, Le pic de Dante) comme du meilleur (Cocktail, La recrue)! »
Pour finir, la bande d’annonce qui nous prédit une bonne partie de rigolade… et on sait que bien souvent, dans les films douteux de ce genre, seules les scènes de la bande annonce sont marrantes.
Mais bon, on y va quand même !
Et la surprise est là. D’abord, parce que ce n’est pas du tout une comédie. C’est un film noir, très noir, avec une touche d’humour anglais (donc, noir lui aussi), des morts, du sang, de la violence…..
Jason Statham est grand, plus que d’habitude, Saffron Burrows est magnifique, envoutante, les autres acteurs sont à leur place. Simulant la crétinerie au début, tous sont incroyables de réalisme quand le drame rattrape et dépasse le burlesque. On a pas le temps de pleurer avec eux, parce qu’eux-mêmes n’en ont pas le temps. Ca va vite, très vite, ça fait peur, ça fait mal, c’est dur. Très british, mais aussi très 70’s, ce film inspiré d’un fait divers qui a défrayé la chronique anglaise est très bien réalisé, très bien interprété.
Mais moi, ça ne m’a pas suffit. Je n’ai pas adhéré, je me suis un peu ennuyée. Les scènes d’espionnage n’avaient selon moi pas leur place dans ce film. La participation du MI-5 est bien trop importante à mon goût, j’aurais préféré que la part belle soit faite aux flics londoniens, le seul duo honnête semble-t-il. Le Roi du porno Vogel, fait un peu trop psychopathe à mon goût. On a l’impression que tout est grossi, c’est trop gros pour être vrai. Ca sonne faux.
Ma note : 6/10


Couchés ! Playboys Cops - ohohohoh - est un film de Jingle MA, avec Shawn YUE en tête d'affiche. Triangle amoureux entre un flic HK et un autre du continent avec une midinette venue de la TVB en guise de nonos, on n'en attend pas un chef d'oeuvre, mais bon, en attendant... Y'a des lumières bleues, des riffs de guitare à l'électricité, de l'action, des effets par ci et par là... MA nous sort son jingle début mars dans les salles HK.
source : http://www.kfccinema.com
Titre Original : Fa fa ying king
Titre Anglais : Playboy Cops
Réalisateur : Jingle Ma
Genre : Action, romance, triller
Pays : Hong Kong
Durée : 1h38
Année : 2008
Casting
* Shawn Yue dans le rôle de Michael Mak Ho Man
* Kun Chen dans le rôle de Lincoln Lam
* Shaun Tam dans le rôle de David Lai
* Ka-Yan Chung dans le rôle de Lisa
* You-Nam Wong dans le rôle de Lung
* Danny Lee dans le rôle de Père de Michael
* Michelle Mee dans le rôle de Michelle
* Vincent Kok dans le rôle de Sir Wong
* Xin Xin Xiong dans le rôle de Xiong Xin Xin
* Teddy Lin dans le rôle de Lin Chun
* Philip Ng dans le rôle de Robber
* Ella Koon dans le rôle de Policewoman
* Sammuel Leung dans le rôle de Lo Keung
* Zou Na dans le rôle de Zou Na
* Loi Kwan Kam dans le rôle de Kam Loi Kwan
Synopsis
Une attaque à main armée extrêmement violente oblige Lincoln a venir enquêter à Hong-Kong sur la mort de son frère. Il y rencontre Michel, officier de la police judiciaire suspendu pour insubordination...
Encore un film d’action Hong kongais me direz vous ? Et vous auriez raison. Mais un film vide de tout scénario ? Pas tout à fait.
Outre le fait que Shawn Yue est en mode « j’me la pète »(comment ça, comme d’hab ? Oui, peut être), il est toujours aussi sexy. Mais ce n’est pas ce qu’on lui demande. Toujours aussi agile, mais moins à son avantage que dans invisible Target, il est secondé par le non moins agile et sexy Ku Chen, qui lui, ne se la pète pas.
Passons.
Alors il faut savoir que…le synopsis….est complètement faux !
Lincoln est appelé à Hong Kong pour identifié son jeune frère, qui vient d’être assassiné. Déterminé à retrouver le meurtrier et le venger, il accepte de s’allier à Michael, un flic un peu particulier, qui arrête les malfrat grâce à l’argent de son père, lequel veut lui prouver qu’il est digne de l’amour de la belle Lisa.
La première partie du film est juste inutile, presque hors sujet. Le réalisateur et son scénario semblent vouloir nous dépeindre nos trois protagonistes, mais galèrent un peu. Ainsi, on comprend assez vite la personnalité de Michael (un fonceur, qui n’a pas peur de grand chose, et qui a des rapports plutôt conflictuels avec son père) mais Lincoln reste bien plus mystérieux. Les combats se succèdent, assez bien faits, mais pas réellement justifiés, et souvent bâclés.
Et puis, l’histoire évolue. On apprend la vérité sur le passé de Lincoln, les deux hommes s’attachent, Lisa reste au milieu, le trio semble inséparable. Malheureusement, l’enquête les rattrape, plus exactement, le « grand méchant ». La comédie fait place au drame, la souffrance s’immisce, les larmes et le sang commencent à couler à flots.
La fin vient plus vite que prévu, et surtout, elle n’est pas du tout celle qu’on attend, même si ça fait un moment qu’on a trouvé qui était le « grand méchant »se rappelle à leur mémoire. J’ai pleuré pendant les 20 dernières minutes, mais j’ai vraiment beaucoup aimé ce film. Sur le principe d’un « l’arme fatale » ou encore d’un « bad boys », les poursuites en voiture en moins, c’est selon moi une réussite, le duo fonctionne bien, même si certaines scènes sont tour à tour prévisibles ou répétitives. Des émotions réelles et inattendues. Un beau coup de cœur.
Ma note : 9/10
j'ai également vu Babylon AD, et j'ai été très déçue..., trop de longueurs, trop de mouvements de caméra qui font mal à la tête, le talent de Michelle Yeoh encore une fois mal utilisé, le voix française Vin Diesel, la deuxième partie, est mieux. après reflexion, c'est plus la fin que la deuxième partie. bref, déçue.ma faute, ça m'apprendra à m'obstiner à vouloir voir des films d'anticipation alors que j'aime pas ça!
Mushishi


Titre : Mushishi
Autres Titres : Bugmaster, Insect Teacher
Réalisateur : Katsuhiro Otomo
Genre : Fantastique, Suspense
Durée : 131 min
Pays : Japon
Année : 2006
Casting
* Jô Odagiri dans le rôle de Ginko
* Nao Omori dans le rôle de Nijirou
* Yû Aoi dans le rôle de Tanyu
* Riri dans le rôle de Inn Propriétaire
* Makiko Kuno dans le rôle de La mère de Maho
* Reia Moriyama dans le rôle de Maho
* Hideyuki Inada dans le rôle de Yoki
Synopsis
L'histoire nous entraîne sur les traces de Ginko, un jeune homme qui a tout oublié de son passé et qui est doté d'une faculté hors du commun. Bien qu'il lui manque un oeil, il peut voir les Mushishi, des créatures imperceptibles qui influent sur le comportement des hommes...
Bien que m’attendant à des paysages des plus magnifiques, des plus envoûtants, à une luminosité presque éblouissante, bref, à être soufflée visuellement, je ne ressors pas déçue de cette adaptation. Ginko entremêle les histoires de la série, profitant du début d’une première pour introduire une moins importante, nous laissant sans repères temporels. On le voit enfant, avant la perte de sa mémoire et de son œil, et l’instant d’après, il est adulte et va où le mène le vent. Les paysages sont presque banals dans la manière dont ils sont filmés, mais il s’agit de grands espaces verdoyants : toujours efficace, toujours apaisant, toujours…..
Et puis l’histoire commence. Petit à petit, l’intrigue se creuse. C’est une des histoire de la série, mais exploitée d’une manière complètement différente, plus mystérieuse, plus noire, plus effrayante aussi.
C’est très agréable la façon dont les mushi sont représentés, rien de grossier, rien de kicth, que du classe, du beau, de l’émerveillant. C’est un plaisir de voir un animé avec autant de surnaturel qui ne se transforme pas en une énorme farce une fois à l’écran (comme c’est le cas par exemple pour last quarter, et comme cela semblait être le cas pour les deux premiers death note).
J’ai trouvé cette vision très intéressante. Le fait d’incorporer un peu de romance confère encore un peu plus de poésie, Mushishi prend alors d’autant plus des allures de conte. Un conte un peu effrayant, certes, mais tout de même empreint de féerie, de rêves.
Ça m’a fait plaisir de voir Kourou et Tanyu prendre bien plus d’importance que dans l’animé, parce que ce sont des personnages qui m’avaient touchée, émue. A l’inverse, j’étais déçue que la sœur de Tanyu soit si succinctement évoquée (son nom n’est cité qu’une fois), et certaines histoires de l’animés auraient mérités tout autant d’être insérées au film. Mais bon.
J’ai passé un excellent moment, je n’ai absolument pas sentie les deux heures, et ça m’a donné envie de revoir la série.
J’espère que les fans de la série que compte le forum auront l’occasion de voir ce film. Ce n’est pas un chef d’œuvre, il aurait sûrement pu être mieux interprété, mais la réalisation est fort correcte. Côté interprètes, seule Yû Aoi, qui incarne Tanyu est réellement aboutie, crédible. Ginko est un peu trop simple, Kourou et la grand-mère, trop caricaturés. Quant à Nui et son compagnon (lequel n’existe pas dans l’animé), ils sont inutiles et desservent totalement le film à mon goût (heureusement qu’on ne les vois pas trop !)
Bref, un bon moment tout de même, je le recommande, mais seulement aux fans de cinéma japonais, qui ne risquent pas d’être choqué par l’interprétation.
Ma note 7/10