
Enfin! Enfin! J'ai pu cet aprèm apprécier la nouvelle bombe du studio Madhouse, par Mamoru Hosoda, le réalisateur de "La traversée du temps": Summer Wars.
Le casting est plus que kiffant puisqu'on retrouve également la scénariste de "La traversée du temps", Satoko Okudera; Sadamoto Yoshiyuki (qui avait déja officié sur NGE) au chara D, et pour finir en beauté, Takeshige Youji à la DA (il était aussi directeur artistique sur tout mes Miyazaki préférés...).
Le film a tout pété lors de sa sortie au Japon, et je comprends pourquoi.
Un synopsis viteuf" :
C'est l'histoire de Kenji, un lycéen un peu geek, très investi dans sa deuxième vie sur OZ, un monde virtuel inspiré de "Second life", (en beaucoup, Beaucoup plus développé), mais un peu moins présent IRL.
La veille des vacances d'été, la jolie Natsuki-senpai vient le chercher dans la salle informatique pour lui proposer un baito original: l'accompagner à la campagne pour les 95 ans de son arrière grand-mère.
Il accepte mais se voit alors présenté à tout le clan Shinohara comme le "petit-ami-élève-de-Toudai-et-membre-d-un-grande-famille" de Natsuki. Autant dire: tout ce qu'il n'est pas.
Le soir venu, alors qu'il ne trouve pas le sommeil, il reçoit un mail sur OZ, rempli de lignes de codes à déchiffrer. Après y avoir passé la nuit et avoir envoyé la réponse, il se découvre le lendemain matin à la télé, accusé d'avoir hacké Oz (ce qui fait de lui l'ennemi public numéro 1).
Je spoile pas plus, et même si ces quelques lignes de départ peuvent ne pas sembler bien folichonnes, je vous JURE que ce film est une tuerie.
Le chara design est sensiblement le même que sur La traversée du temps et NGE, ce qui fait kiffer un peu beaucoup quand même.
Les décors (lumière, couleurs...) sont sublimes et valent bien n'importe lequel des Miyazaki.
La galerie de personnages est géniale, vraiment très fournie (un peu trop peu être?) et les personnages principaux sont vraiment attachants.
Et puis j'avoue que j'ai vraiment aimé le monde de Oz, dont le design me rappelle beaucoup celui des oeuvres de Takashi Murakami et qui ressemble également pas mal au monde des rêves de Paprika (de Satoshi Kon).

Et puis, petit coup de coeur de l'initié: Les premières secondes du film (bip bip bip bip bip), et le temps, toujours au centre de l'oeuvre. Ceci n'est pas un film sur le cyclisme.
Oili oilou, je sais pas quand est-ce que ça sortira en France, mais ruez-vous dessus.